La cuma la Cappelloise a misé sur une unique marque pour s’équiper en tracteurs. Mais laquelle ? Depuis que son activité tracteur existe, soit une trentaine d’années, la cuma en a testé plusieurs sans jamais avoir de coup de cœur et même essuyant des déceptions. En 2019, le groupe d’une trentaine d’adhérents décide de prendre le taureau par les cornes. Ils font alors le tour des concessionnaires du coin et essayent les tracteurs de différentes marques, pour finalement se décider sur Valtra.
Trois tracteurs, une marque : Valtra
« C’est la marque Valtra qui est ressortie du lot, annonce solennellement Dominique Vaesken, responsable des tracteurs. À cette époque la boite à variation continue et le guidage n’étaient pas encore très répandus. Il fallait donc trouver des tracteurs intuitifs. Surtout pour les adhérents qui s’en servent ponctuellement. C’est la tablette intuitive et facile d’utilisation qui nous a séduits. » Les services du concessionnaire et le rapport qualité/prix semblaient convenir. Les adhérents se lancent alors dans le renouvellement de leurs deux tracteurs de 170 et 210 chevaux.
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Ces tracteurs sont historiquement destinés au transport et épandages d’effluents d’élevage, aux travaux des sols et à la conduite de bennes. « On les a achetés pour qu’ils puissent utiliser le matériel de cuma qui est assez large, ou très volumineux avec deux ou trois essieux, explique Dominique Vaesken. Ce sont toujours les mêmes adhérents qui les utilisent, ils sont cinq voire huit selon le tracteur. »
Les chiffres clés de la cuma La Cappelloise
« On les a payés 220 000 euros à l’époque, calcule rapidement le responsable. On a tout de suite été fixés sur le prix de revente, on savait qu’elle serait la décote et l’amortissement à réaliser. » La cuma a l’habitude de renouveler ses tracteurs tous les cinq ans ou 4 000 heures. Ainsi, ils évitent d’avoir des frais d’entretien trop élevés et de changer les pneus. Le groupe choisit également de prendre une extension de garantie et une franchise de 280 € de réparation. L’objectif étant d’être serein de ce point de vue là et de ne pas avoir de mauvaises surprises en cas de panne.
Satisfaite, la cuma achète rapidement un troisième tracteur de 110 chevaux. Un Valtra G115. Celui-ci, plus polyvalent est en fait destiné aux chantiers complets que propose la cuma. Il dispose de plusieurs gammes de roues, étroites ou plus larges, pour le transport des semis ou du binage. « Le tracteur est équipé d’une hydrofourche qui lui permet de faire du travail de manutention dans les exploitations adhérentes », précise le responsable. Il estime qu’une quinzaine d’adhérents sont engagés.
Mêmes équipements
À l’image des deux autres tracteurs, les Valtra N175 et Valtra T215, la cuma ne lésine pas sur les équipements. Tous sont équipés d’un GPS et d’un abonnement RTK. Les boîtes de vitesses sont soit automatiques soit à variations continues. « C’est peut-être le défaut de ces tracteurs, estime Dominique Vaesken. Les changements de gammes restent parfois brutaux. » Les engins sont aussi équipés de l’Isobus, avec la possibilité de faire des coupures de tronçons, de pompe LowSensing et de freins à air.
La trentaine d’adhérents de la cuma la Cappelloise a misé sur la simplicité en achetant les trois tracteurs de la même marque. « Les tablettes tactiles sont les mêmes, c’est intuitif et facile à prendre en main, reconnaît le responsable. Et on dispose des équipements qui correspondent à cette marque. Pour l’entretien aussi cela facilite les choses, les pièces de rechange peuvent être identiques. » Question consommation de gasoil aussi, les Vatra ont tout bon puisqu’ils sont peu gourmands en GNR, a estimé le responsable.
Tracteurs Valtra de la cuma : de 19 à 26 €/h selon le modèle
Seule différence entre les trois tracteurs, ce sont leurs coûts d’utilisation. « On a choisi de les faire varier selon la puissance du tracteur même si globalement ils effectuent le même nombre d’heures, soit environ 800, chaque année, explique Dominique Vaesken. Pour le T, il faut compter 26 €/h, le N, 23 €/h et le G 19 €/h. » Pour justifier cela auprès des adhérents et inciter à utiliser celui le plus cher, le responsable aime à rappeler qu’un tracteur qui ne fait pas assez d’heures, est un tracteur très coûteux. « Il faut rester cohérent ! »
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