Le vrai risque? Ne pas prendre de risques!
Fin juin, en collaboration avec Novalis Terra, Agrilys voyages a organisé un séjour d’études au Canada sur la thématique du semis direct. Une dizaine d’agriculteurs français, déjà impliqués dans cette technique culturale, ont ainsi pu découvrir les idées et innovations de quelques gentlemen farmer canadiens. Pourquoi sont-ils passés au semis direct? Quelles sont leurs rotations et les stratégies associées? D’aucun ne pourrait voir en eux que des extraterrestres ou des fous, mais derrière ces personnalités atypiques se cachent des pragmatiques passionnés. Des personnes qui osent faire des essais, réussissent, se trompent, avancent.
Et comme l’a dit un agriculteur canadien engagé dans le semis direct et les couverts végétaux, «le vrai risque, c’est de ne pas prendre de risques!» Car à l’heure où la nature semble nous envoyer un avertissement, et où les attentes sociétales n’ont jamais été aussi fortes, une remise en question de nos modèles est impérative.
La solution ne tombe jamais du ciel, nous la devons toujours à des «fous» (ou à des génies, selon le point de vue).
Sommaire
Matériels
Les nouveautés à voir au salon Innovagri
Semis direct sous couvert
Interview
Paul Robert : «le semis direct sans couverts ne marche pas»
Portrait
Jocelyn Michon : 50 000 € économisés sur 315 ha
14 l Derek Axten : des sols sains pour des aliments sains
Compaction des sols
L’identifier et la comprendre pour l’éviter
Couverture des sols
Choisir les plantes à incorporer à sa rotation