Ils voulaient voir la houe rotative Phénix Helios, avec ses cuillères inversées. Les adhérents de la cuma de Tréauville l’ont testée mi-juin. Moins spectaculaires au travail que celles d’une houe classique, les étoiles exclusives de l’outil Phénix, recourbées en arrière, projettent moins de terre. Pour autant, il dispose d’un avantage particulièrement intéressant dans un paysage bocager qui se caractérise par ses petites parcelles. En correction de battance, la houe Helios est efficace à plus petite vitesse, dès 6 ou 7 km/h.
La houe désherbe efficacement à partir de 15 km/h
Il n’empêche que pour lutter contre les adventices aux stade filament blanc, et ce quel que soit le modèle de houe, l’efficacité maximale s’obtient avec une vitesse de travail entre 15 et 20 km/h. Côté prix, la houe Phénix se veut premium, et donc plus chère que la concurrence. Les expérimentateurs ont déjà pu noter des différences avec des outils vus précédemment (voir encadré). Leur objectif est de comparer une stratégie de désherbage 100 % mécanique à deux outils (avec herse étrille et bineuse), à une stratégie à trois outils (qui intègre une houe rotative). Derrière ces essais, les choix d’investissements de la cuma sont en jeu.
Intervenir sur adventices jeunes, voire non levées
Face à la houe Helios en ce jour de juin était présente une herse étrille à plateaux déjà utilisée lors des précédents essais. À l’évidence, s’approprier les réglages de l’agressivité des roues de jauge ainsi que de la vitesse de travail est une première étape que le groupe semble avoir franchie. De plus, les conditions de cette journée d’essai n’étaient pas idéales. Les adventices avaient dépassé le stade sensible auquel il aurait fallu intervenir, en particulier avec la houe. Ainsi, les résultats sur ces passages donnent l’avantage à l’outil le plus agressif : la herse étrille.
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