FranceAgriMer lance un programme de 19,2 millions d’euros d’aides pour réduire les émissions d’azote des effluents d’élevage au stockage et à l’épandage. Il vise précisément deux gaz. D’une part l’ammoniac, polluant et précurseur de particules fines. D’autre part le protoxyde d’azote, gaz à effet de serre.
Des aides pour couvrir les fosses
Pour le volet stockage, le programme vise « les équipements assurant une meilleure étanchéité du stockage d’effluents liquides ». Ils doivent en fait permettre « un abattement de 60 à 100 % des émissions de NH3 au stockage et des émissions de N2O par redéposition. » Il s’agit notamment des couvertures de fosses. « Priorité sera donnée à celles permettant la récupération du biogaz produit et sa valorisation énergétique à la ferme. »
On pense par exemple aux systèmes de type Nénuphar et Bennamann.
Priorité aux injecteurs et enfouisseurs
Pour le volet épandage, FranceAgriMer soutient les matériels plus performants que la buse palette.
Soit en détail : « Rampes à pendillards à tuyaux, à patins ou sabots, rampes à injecteurs et enfouisseurs. Priorité sera donnée aux deux derniers, pour leur efficacité plus grande : abattement de 70 à 90 % des émissions de NH3 et des émissions de N2O par redéposition, contre 30 à 60 % pour les pendillards. »
Quelques règles pour accéder aux aides pour réduire les émissions d’azote des effluents d’élevage
Cette aide s’adresse aux dépenses entre 10 000 et 150 000 €, plafond porté à 200 000 € pour les cuma. Elle couvre 40 % du budget pour les agriculteurs lambda, et 50 % pour les cuma, les jeunes, les groupements et les exploitations en bio ou en HVE. Le guichet s’ouvre aujourd’hui 10 juin et ferme au 31 décembre, sachant que les premiers inscrits seront les premiers servis, jusqu’à épuisement du fonds alloué.
Des détails supplémentaires sur le site de FranceAgriMer et dans chaque fédération de cuma.
Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com