Favoriser les auxiliaires de culture
Les outils Auxil’haie et Auxil’herbe permettent aux agriculteurs de choisir les essences nécessaires pour favoriser la biodiversité de leurs haies. Ou de trouver le bon mélange d’espèces pour les couverts. Le but est de créer des milieux favorables aux auxiliaires de cultures. Les deux outils peuvent être utilisés pour la création ou l’exploitation des espaces déjà favorables aux micro-organismes.
Auxil’haie et Auxil’herbe sont des applications web développées par les chambres d’agriculture. Elles concernent quatre filières : grandes cultures, viticulture, maraîchage et arboriculture. L’outil permet de créer ou d’agrémenter une haie déjà existante avec des essences attractives pour les auxiliaires de culture qui repoussent idéalement les ravageurs.
Auxil’herbe agit sur le même modèle mais concerne les espèces de flore spontanée propice aux auxiliaires de culture et adaptées à la production. La liste des essences ou espèces obtenues peut être complétée par des précautions et recommandations d’usage.
L’outil est accessible via le lien : auxilhaie.chambres-agriculture.fr
Autonomie en élevage
Destinée aux éleveurs bovins, la plateforme Autosysel a pour but de calculer le niveau d’autonomie protéique des élevages. Ainsi que d’identifier les leviers d’action pour l’améliorer. Pour cela, l’outil se base sur le système d’alimentation du troupeau et la conduite des cultures fourragères.
Pour y parvenir, la plateforme propose un diagnostic rapide d’autonomie. Ensuite, des fiches techniques et des témoignages sont consultables selon les pratiques et ce que l’éleveur désire mettre en place.
Ainsi, les thématiques proposées donnent des préconisations pour réduire son impact environnemental ou son temps de travail. Mais elles permettent aussi d’améliorer sa rentabilité, de ne pas être soumis aux variations du prix des matières premières. Ainsi que de sécuriser son système face aux aléas ou améliorer la qualité de ses produits. Seul point faible, certaines fiches sont antérieures à 2010.
Dans la même veine, l’outil Devautop a le même objectif. Mais il s’adresse à tous les élevages, pas uniquement ceux de bovins. L’approche est quelque peu différente. La plateforme est composée de deux volets. L’un permet de se baser sur la différence entre les besoins théoriques du troupeau en matière azotée totale et la quantité achetée pour nourrir le troupeau. Il en découle ainsi un niveau d’autonomie et permet de se comparer aux références.
Le volet simulation permet de mesurer les marges de manœuvre de l’exploitation et d’obtenir une liste de solutions adaptées à l’élevage. Les impacts potentiels sont évalués sur la technique, l’économie, l’autonomie et le travail. Cette approche est réalisable en une heure seulement.
Plus d’informations sur ces deux outils sur : https://idele.fr/detail-article/devautop et https://idele.fr/autosysel
Être dans les clous de la réglementation
Le Guide des bonnes pratiques ovines a pour objectif d’évaluer ses pratiques en élevage ovin vis-à-vis des critères réglementaires. Les postes de l’alimentation, l’environnement et le bien-être animal sont pris en compte.
Composé de fiches synthétiques informatives, le guide permet aux éleveurs d’autoévaluer ses pratiques. Mais également de se positionner selon la réglementation en vigueur en termes de suivi sanitaire, d’alimentation, de logement, de traite, de traçabilité. Et également de gestion des mouvements des animaux, d’environnement ou encore de bien-être animal.
Le guide est à télécharger sur le site de l’Idele.
Choisir son couvert végétal
L’outil Acacia (aide au choix et à l’adaptation des couverts d’interculture dans les assolements) a pour but de faire évoluer les rotations en grandes cultures. Et de favoriser l’implantation des couverts en interculture et plus globalement de faire évoluer les pratiques culturales. Pour cela, le tableur Excel permet d’évaluer la composition d’un mélange de couverts végétaux. Et notamment son impact sur les cultures suivantes, ainsi que d’identifier sa technique d’implantation et de connaître son coût.
Le tableur est accessible via ce lien : https://gieemagellan.wixsite.com/magellan/acacia
Calculer son énergie
La calculette Atee a été créée par l’association technique énergie et environnement. Elle permet aux producteurs d’énergie de calculer le rendement de leur unité de production et ainsi d’évaluer sa rentabilité. Basé sur des données documentaires, l’outil permet de passer d’une unité énergétique à une autre et de la convertir en prix.
La calculette permet également de se renseigner sur différents aspects de la production d’énergie : biomasse agricole, combustibles spéciaux ou encore coproduits issus de la première transformation.
Il est possible de retrouver la calculette sur https://atee.fr/document/calculette-de-conversion-des-unites-energetiques
Comparer sa production
Méthacompare s’adresse aux exploitants de méthaniseurs qui souhaitent situer leur production par rapport aux autres ou aux références. Outre l’évaluation des performances de son installation, l’outil permet également d’identifier les pistes d’optimisation afin de progresser. Tout cela grâce à des échanges en groupe.
Cette application permet de suivre les charges d’exploitation des installations. Les données utilisées sont celles renseignées par les producteurs de biogaz. Mais aussi grâce à des indicateurs calculés. La confidentialité est garantie.
L’application est à retrouver sur https://methacompare.fr/login?returnUrl=%2Fsite
Débuter dans un projet de méthanisation
Le prédiagnostic StAArt permet d’évaluer l’acceptabilité d’un projet de méthanisation. Sous forme d’un questionnaire en ligne d’une durée de deux à trois minutes, l’outil permet au porteur de projet de connaître le niveau global d’acceptation probable avant la construction d’un outil énergétique.
Les questions portent sur le projet en lui-même. Mais aussi le territoire, la stratégie de l’exploitation et la prise en compte de son environnement ainsi que la démarche du projet.
Le questionnaire est accessible sur : https://staart.acceptablesavenirs.eu
Des outils numériques pour diagnostiquer son exploitation
De manière plus globale, différents outils sont disponibles pour diagnostiquer son exploitation. Le guide des bonnes pratiques environnementales de l’élevage a pour objectif de présenter les leviers disponibles adaptés à l’exploitation et de présenter leur faisabilité. Cent fiches, classées selon la filière, le domaine d’action et les techniques, les équipements et les stratégies pour réduire l’impact de l’activité agricole sur l’environnement, sont accessibles au téléchargement.
Le guide est disponible sur : https://www.rmtelevagesenvironnement.org/les_outils_du_RMT
L’outil Climaction permet de suivre un plan d’action afin d’aboutir à la résilience des exploitations de manière globale. Sous forme de tableur Excel, le suivi comprend quatre étapes : choix des leviers d’action, élaboration d’un plan, mise en œuvre et suivi. L’outil permet de prioriser les leviers à actionner. Ils sont sélectionnés selon des objectifs définis par l’utilisateur en amont.
Des taux d’abattement, des effets croisés, des coûts et l’applicabilité du levier ainsi que les facteurs incitant à leur mise en place accompagnent la liste des bénéfices environnementaux. Le guide, une fois les leviers définis, communique à l’utilisateur des coordonnées d’experts.
Plus d’informations sur la plateforme Climaction sur : https://www.mediatheque.chambresagriculture.fr/p?t=mZRQFa74x#/share/media
Un bilan quantitatif et qualitatif
Dans le même objectif, l’outil Dialect aide à réaliser un diagnostic de l’exploitation avec une partie quantitative et une autre qualitative. Et ce, suivant quatre thématiques : l’eau, la biodiversité, le sol et la consommation de ressources non renouvelables. Les résultats peuvent être des bilans des gaz à effet de serre, d’énergie, des sols ou des flux d’azote notamment. Ensuite, ils alimentent une base de données. Celle-ci permet à chaque utilisateur de comparer ses résultats obtenus avec des références par région, type de production, ou SAU.
Dialect est accessible via le lien : http://dialecte.solagro.org
Autre outil similaire, le diagnostic agroécologique. Pour le réaliser, il suffit de répondre à un questionnaire personnalisé sur l’exploitation. Ensuite, trois modules sont proposés. Tout d’abord, un module sur les pratiques mises en œuvre, ensuite un sur les performances économiques, environnementales et sociales. Et, enfin, un sur les démarches engagées pour faire évoluer l’exploitation.
Ce questionnaire permet de délivrer une synthèse. Celle-ci estime le degré d’engagement de l’exploitant dans un projet agroécologique et des pistes d’actions à mettre en œuvre. Des fiches pratiques illustrent les pistes.
Retrouvez le diagnostic agroécologique sur le site https://www.diagagroeco.org
Pour plus d’information retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :
- La transition climatique a commencé dans les exploitations françaises.
- Machines et climat : gare aux risques d’incendie !
- Dérèglement climatique : préserver le capital sol.
- Les chambres d’agriculture déploient un plan d’accompagnement à l’adaptation climatique.
- Agriculteurs : Comment s’adapter au changement climatique ?
- Ce que signifie le dernier rapport du GIEC pour les agriculteurs