Philippe Coupart et Benoît Bruchet travaillent depuis de longues années dans le réseau fédératif cuma. Le premier dans la Sarthe et le second en Mayenne. Leurs fonctions les amènent à parler régulièrement des stratégies de mécanisation. Un sujet qu’ils évoquent au sein des cuma qu’ils rencontrent, mais aussi auprès des jeunes en formation, des futurs agriculteurs en parcours d’installation et directement, auprès des exploitants qui veulent faire évoluer leurs parcs matériel dans un double souci d’efficacité et d’économie.
Près de 40% des charges de structure
Alors que les charges de mécanisation représentent à elles seules, près de 40% des charges de structure des exploitations agricoles, le sujet ne suscitait pas jusqu’à présent beaucoup d’intérêt. Les choses semblent évoluer selon ces deux spécialistes. La gravité de la crise agricole, couplée sans doute à une certaine évolution des mentalités, n’est probablement pas étrangère à cette prise de conscience. Benoît Bruchet détaille dans l’interview ci-dessous, les raisons pour lesquelles le raisonnement de mécanisation devient d’actualité, en interaction avec l’évolution des systèmes de production et la gestion du temps de travail sur les exploitations. Dans ce domaine, le réseau cuma a toute légitimité pour éclairer les agriculteurs dans leurs choix.
A lire aussi : [GESTION] LES CHARGES DE MÉCA REVIENNENT EN SCÈNE
CHARGES DE MÉCANISATION : POUR NE PAS SUBIR !
CHARGES DE MÉCANISATION, DES ÉCONOMIES POSSIBLES
CHARGES DE MÉCANISATION: SUR LE CHEMIN DE LA MAÎTRISE