Présentation du tracteur Monarch
Le tracteur Monarch est électrique et dispose d’une option autonome. Grâce à un relevage arrière classique, une prise de force arrière, des prises hydrauliques et électriques, ce tracteur peut effecteur les mêmes opérations qu’un tracteur classique. Sur cette exploitation, il effectue des opérations de fauchage et de pulvérisation. Acheté en juillet 2023, il a déjà été utilisé pour 350 heures. Avec une puissance de 40 chevaux (et une capacité de pointe de 70 chevaux), il offre une autonomie de 8 à 10 heures et se recharge en 4 à 5 heures. Mike a acheté son tracteur à 83 000€, transport compris, avec des subventions réduisant le coût initial de 22 000€.
Le tracteur est actuellement disponible à la commande sur le site internet de Monarch entre 92 000€ et 109 000€ pour la version avec une plus grosse autonomie batterie. Pour avoir accès aux données ou au mode autonome, il faudra rajouter un abonnement de 200€ à 700€ par mois, en plus du prix initial.
Caractéristique du tracteur électrique autonome Monarch
- Type de technologie : tracteur électrique avec option autonome
- Outils utilisés : broyeur végétaux, pulvérisateur électrique FMR
- Année d’achat : juillet 2023
- Temps d’utilisation : 350 heures
- Puissance : 40 cv (pic de puissance 70 cv)
- Énergie : électricité, autonomie de 8 à 12 heures. Chargement de 4 à 5 heures
- Attelage arrière : prise force (540 tours/min), 3 points cat II (750 kg capacité
- Dimensions : 1,23 m x 3,73 m x 2,34 m
- Hydraulique : 45l/min (débit constant)
- Prix brut : 91 500€ – 109 000€ (prix France)
- Abonnement : 190€/mois pour accès à l’appli/portail – 660€/mois pour le mode autonome
Maximiser la rentabilité en économisant sur le carburant et la main-d’œuvre
Mike Casey souligne que la rentabilité du tracteur Monarch repose sur sa capacité à réduire considérablement les coûts des combustibles fossiles, extrêmement élevés en Nouvelle-Zélande (proche des 2 dollars). Avec son système électrique et sa production d’énergie autonome, Mike estime que l’utilisation du tracteur lui coûtera, une fois autonome, seulement 1,11€ de l’heure, par opposition à environ 30,51€ pour un tracteur conventionnel (11,11€ pour les frais de fonctionnement et environ 19,40€ pour le salaire du conducteur). En se basant sur une base annuelle de 500 heures d’utilisation, Mike pourrait ainsi économiser environ 14 700€ par an en coûts d’énergie et de main-d’œuvre. Il ne faut pas oublier de soustraire les 660€/mois d’abonnement, soit 7 920€ par an. On arrive à une économie de 7 000€ d’économie par an.
Cette année, Mike Casey et son équipe, en collaboration avec Monarch, ont commencé à travailler sur l’autonomie du tracteur. Mais ils n’ont pas eu le temps de finir de préparer l’automatisation avant la récolte. Mike souhaite que l’autonomie soit en vigueur dès l’année prochaine, que ça soit la tonte, le broyage et le traitement des arbres.
Un tracteur bientôt aux mains des agriculteurs Français ?
La ferme de Mike Casey, avec ses innovations en matière d’électrification, peut être vue comme un modèle applicable et pertinent pour l’agriculture française. Plusieurs raisons clés : premièrement, la France propose divers programmes de subventions et d’incitations pour encourager les pratiques agricoles durables et l’utilisation de technologies propres. Cela pourrait faciliter l’adoption de technologies comme celle du tracteur Monarch. En aidant notamment à compenser les coûts initiaux élevés.
Ensuite, la taille de l’exploitation de Mike est semblable à ce qu’on connaît dans les domaines viticoles/arboricoles français. Cela rend les tracteurs comme le Monarch adaptés en termes de manœuvrabilité et d’efficacité sur de petites parcelles.
Pour finir, avec les prix du carburant qui continuent de grimper, l’électrification des machines agricoles offre une alternative économique significative. Les tracteurs électriques comme le Monarch peuvent aider à réduire la dépendance au diesel et les dépenses énergétiques. Les tracteurs autonomes confèrent l’avantage de pouvoir être utilisés avec ou sans opérateur en fonction des besoins de main-d’œuvre.
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