Sur les trois départements, ce sont 9 matériels de semis direct différents qui étaient en démonstration. Chacun d’entre eux réalisait par la même occasion un semis de céréales dont le développement était suivi. Dans la Drôme la démonstration se déroulait sur une parcelle avec un précédent blé. Un couvert de sorgho fourrager ayant souffert de la sécheresse côtoyait des repousses de blé. Dans la Loire, 4 semoirs travaillaient sur une parcelle avec un précédent maïs ensilage. Dans le Puy-de-Dôme, une parcelle après récolte de maïs semence servait de support à la journée.
Du semis direct dans différentes conditions
Les conditions pédoclimatiques des 3 parcelles étaient différentes. Dans la Drôme, le travail se déroulait sur un sol séchant mais suivi d’une pluie. Dans la Loire et le Puy-de-Dôme, le sol lourd dominait avec des conditions humides.
Globalement, l’observation des levées donne de bons résultats pour tous les semoirs participant. En moyenne, les semoirs directs à disques révèlent un meilleur taux de levée, suivis par les semoirs à dents et les semoirs TCS.
Retrouvez tous les résultats des semis des différents semoirs dans les trois départements.
Les résultats de semis direct dans un couvert vivant
Dans La Drôme, les semoirs à disques étaient bien adaptés au contexte de l’essai et donnent les meilleurs résultats de levée. De plus, dans une parcelle caillouteuse, les disques présentent l’avantage de ne pas faire remonter de pierres à la surface. Concernant les semoirs à dents, les taux de levée sont légèrement plus faibles pour certains d’entre eux avec en plus des remontées de pierres. Dans le lot, le semoir à dents Simtech se révèle comme celui permettant d’obtenir des résultats proches des semoirs à disques. Il est aussi celui qui limite le plus les levées d’adventices.
Un sol lourd et humide peu adapté
À Précieux dans la Loire, les levées sont très hétérogènes du fait d’un sol lourd et humide. Le semoir le plus régulier est le Tempo de Väderstad avec l’utilisation du train de disques avant pour une préparation superficielle. Dans les zones à forts résidus de cannes de maïs, les résultats sont très disparates du fait des bourrages, particulièrement pour les semoirs à dents.
Trouver le bon compromis
En Limagne dans le Puy-de-Dôme, l’abondance de résidus de maïs n’a pas perturbé le semis et la levée. Les résultats révèlent peu de différences entre les semoirs. Cela s’explique par une date de semis précoce pour la zone et l’année ainsi que des conditions météo favorables. L’utilisation de semoirs à dents semble adaptée au sol argileux mais délicate avec des résidus abondants. Les semoirs à disques montrent une tendance à enfouir des résidus de maïs en fond de raie. Une difficulté aussi à bien refermer les sillons. Pour cet essai, plus la pression de rappui était importante et plus la densité de levée était élevée.
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