C’est un groupement de sept exploitations agricoles, accompagné par le guichet unique Méthanisation des Ardennes (GUMA), qui a impulsé la réflexion d’une unité de méthanisation collective. En outre, ce projet est l’assurance de mieux répondre aux contraintes réglementaires de stockage et d’épandage des effluents agricoles, pour maintenir un bassin dynamique dans cette zone d’élevage laitier.
Il permettra aussi la production de bio-méthane pour injection dans le réseau gazier. Par ailleurs, il s’inscrit dans une démarche sociale collective. Il permet d’apporter une plus-value aux exploitations par la mise en place d’une démarche de certification du digestat.
Le développement de la SAS Gaz Vert de Remilly s’accompagne d’une réflexion autour de l’assolement et de la valorisation des inter-cultures à vocation énergétique. Elles sécuriseront l’approvisionnement du méthaniseur. Au total, les 9 exploitations rassemblent près de 1.000 ha pour alimenter cette unité de 200Nm3/h.
Des formations et échanges techniques seront nécessaires pour mieux comprendre les modifications de pratiques engendrées par la présence du méthaniseur. Par exemple, l’intégration de CIVE, la simplification du travail du sol ou encore, l’épandage des digestats.
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Mutualiser le matériel? Une évidence!
La cuma n’intervient pas en direct. Mais envisager des mutualisations de matériels entre la cuma et l’unité de méthanisation collective est une évidence pour les agriculteurs impliqués. Que cela soit pour le transport, l’épandage, le semis, la fertilisation ou encore la récolte.
Par ailleurs, la possibilité de création d’emplois sera étudiée. En effet, les cuma sont aujourd’hui des groupements d’employeurs comme les autres. Depuis la loi Travail de 2016, les salariés employés par les cuma peuvent être mis à disposition sur les exploitations des adhérents. Les nouveaux statuts proposent une approche renouvelée, notamment sur la responsabilité des utilisateurs.
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Au final, la coopération entre tous les acteurs du réseau sera la clé de la réussite des différentes étapes du projet:
- les administrateurs;
- les animateurs de la fdcuma (questions liées au groupement d’employeurs, mise à jour des statuts);
- la chambre d’agriculture des Ardennes (accompagnement technique sur la méthanisation);
- les établissements bancaires;
- les responsables et adhérents de la cuma de Remilly.
Un territoire à énergie positive
Enfin, les adhérents de la cuma de Remilly ont également la volonté d’améliorer l’image de l’agriculture et de devenir un territoire à énergie positive. C’est à dire de combiner production d’énergie renouvelable, amélioration de la structure des sols et autonomie énergétique.
Le maintien des exploitations de polyculture-élevage par l’intermédiaire de l’agroécologie permet de garder un tissu socio-économique dans le département des Ardennes. Mais aussi de redynamiser le territoire et de favoriser les échanges entre agriculteurs.
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