Au soleil de Plessé, le réseau cuma et ses partenaires éclairent les cours d’environ 900 étudiants en filière agricole sur une quinzaine de sujets, avec un angle de terrain. La deuxième édition de Mécaécoles 2024 se tenait le 3 octobre au siège de la cuma de Plume chat-huant et sur deux parcelles voisines. « Nous sommes sur un territoire avec beaucoup d’installation d’agriculteurs qui s’intègrent en cuma », justifie Clarisse Perrin (Union des cuma des Pays de la Loire), responsable de l’organisation de l’événement. Les 80 bénévoles mobilisés, dont « beaucoup sont des cumistes du secteur », donnent aussi une idée du dynamisme local.
Un territoire qui illustre le dynamisme des cuma
La première édition était en Normandie. C’est donc cette fois en Loire-Atlantique que Mécaécoles 2024 pose ses chapiteaux pour accueillir les classes de 26 établissements de toute la région et de Bretagne. « Les classes présentes vont surtout de la 1ʳᵉ à des BTS. Nous leur avons préparé seize ateliers, dont sept sont assurés par un organisme partenaire », poursuit la chargée de mission. Emploi, pulvérisation, agronomie, installation… les intervenants y abordent des sujets organisationnels, stratégiques, aussi bien que techniques.
Maël Giraudeau, enseignant machinisme agroéquipement au sein des Établières, en Vendée, encadre des élèves en seconde Cgea. Il précise les objectifs du jour : « Déjà, c’est de connaître le réseau cuma et d’identifier la possibilité de mutualiser et diminuer ses charges de mécanisation. Avec les démonstrations, les élèves observent le travail des outils. Cela permet de guider dans le choix du matériel en fonction des interventions souhaitées par l’agriculteur. »
Mécaécoles 2024 : les attractions
Dans le champ de démonstration : deux semoirs directs se comparent, « l’un à dents l’autre à disques, et plusieurs matériels d’épandage qui présentent les différents équipements qui valorisent les effluents », détaille au micro Samuel Nicolas, chargé de mission machinisme de l’Union des cuma. Puis une expérience clôture les présentations : « Nous avons là deux tracteurs identiques qui ne diffèrent que par la pression de leurs pneumatiques. Le premier est gonflé à 1,6 bar, contre 0,8 bar pour l’autre. Avec un câble qui passe dans une poulie, ils tractent un troisième tracteur avec un outil de travail du sol. Celui-ci génère l’effort et nous voyons lequel des deux autres dispose de la meilleure capacité de traction », explique Éric Canteneur, conseiller machinisme. Ce sont là autant de mises en actions qui concrétisent des explications abordées lors des ateliers matinaux.
Ateliers techniques, témoignages et démonstration de matériels aux Mécaécoles 2024
Sur l’un de ces derniers, Caroline Quintela animatrice et référente territoire 44 interroge les étudiants. « À quel terme associez-vous la cuma ? » Des réponses qui fusent des groupes successifs, elle retient que le mot-clef ‘entraide’ « est beaucoup ressorti. » Tandis que l’inévitable ‘matériel’ a été largement le plus cité, elle note que la notion de ‘convivialité’ « bien que ce soit une dimension forte dans nos cuma, elle n’a été citée qu’une seule fois. » Nul doute que l’événement du 3 octobre contribuera à faire évoluer l’image.
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