Autour d’Héricourt-en-Caux, une cinquantaine d’adhérents composent la cuma du Bel et Vent. Ils sont majoritairement en polyculture élevage. Ainsi, l’épandage représente l’activité la plus importante de la coopérative, en termes de chiffre d’affaires, comme en nombre d’adhérents. En renouvelant ses deux épandeurs à fumier Orenge EV12, la cuma cauchoise fait le choix de diversifier son parc. Pour 2023, elle a commandé deux épandeurs Rolland 6118 de 18m3. Et si elle conserve les hérissons verticaux sur l’un, elle opte pour un épandeur à table pour le second.
L’épandeur à table mieux adapté
Les vingt-sept adhérents de l’activité sollicitent actuellement leur cuma pour 2 200 voyages par an. « Ce renouvellement découle de la baisse d’activité en élevage », résume le président, Sébastien Grancher. En même temps que l’activité enregistre des pertes d’adhérents, elle constate d’autres attentes.
Avec moins de fumier, et pour correspondre aux besoins des cultures mises en place, les produits organiques épandus choisis ne sont plus toujours les mêmes. Et avec l’évolution des productions des exploitations, comme la diminution ou l’arrêt de l’élevage, les adhérents se sont questionnés sur l’avenir de cette activité historique. Leur réflexion aboutit donc au renouvellement d’un de leur matériel par un épandeur à table, dispositif mieux adapté à d’autres matières organiques et minérales que le fumier ultra-majoritaire jusqu’ici.
Composts, fientes de volailles, écumes de betteraves, produits calciques à bas volume (1 à 2 t/ha). Pour l’instant, deux nouveaux adhérents ont déjà rejoint l’activité de la cuma du Bel et Vent pour épandre ces nouvelles matières auxquelles les responsables trouvent déjà des avantages. Elles sont par exemple moins usantes pour le matériel. Et ils sont convaincus qu’une fois le service de table d’épandage lancé, il pourra encore servir de nouveaux adhérents.
Les demandes dynamisent le service
Les épandeurs arriveront dans la cuma du Bel et Vent courant 2023. En attendant, elle a fait appel à une voisine pour satisfaire ces demandes. « La fédération des cuma nous a mis en relation avec la cuma des Épis, narre Sébastien Grancher. Pour répondre à un besoin sur deux jours nous avons ainsi pu démarrer l’activité avant la réception de notre épandeur à table. »
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