La capacité naturelle de la flore à développer des résistances appuie un constat. En matière désherbage efficace et de contrôle des adventices : « le tout phyto, c’est fini ! » Les interventions sur un atelier technique du dernier Mécalive indiquent en conséquence un conseil dans ce contexte. « Un seul levier ne suffit pas à résoudre les problèmes. C’est en combinant nos modes d’action que l’on peut espérer réduire les traitements », analyse par exemple Philippe Chuffard, agriculteur en Normandie.
« C’est vraiment la combinaison des leviers qui décuple l’efficacité »
Les intervenants (Civam, Littoral normand, Chambre d’agriculture et cuma) détaillent quelques idées. Ils insistent tout d’abord sur l’impact des choix de rotation. Introduire plus d’espèces dans le cycle, notamment des cultures de printemps, facilite en effet la gestion de la pression. « D’une part, on varie les époques de semis. D’autre part, on allonge le temps de retour d’une même culture sur la parcelle. Ceci favorisera une flore plus
