Désherber sans produit chimique, c’est possible !

Partager sur

Désherber sans produit chimique, c’est possible !

Allonger les rotations, notamment en introduisant des cultures de printemps, facilite la gestion de la pression.

En matière de gestion des adventices, différents leviers sont bons à actionner, de manière combinée. À l’heure où la solution du tout chimique ne fait plus ses preuves, la gestion de la pression reste possible.

La capacité naturelle de la flore à développer des résistances appuie un constat. En matière désherbage efficace et de contrôle des adventices : « le tout phyto, c’est fini ! » Les interventions sur un atelier technique du dernier Mécalive indiquent en conséquence un conseil dans ce contexte. « Un seul levier ne suffit pas à résoudre les problèmes. C’est en combinant nos modes d’action que l’on peut espérer réduire les traitements », analyse par exemple Philippe Chuffard, agriculteur en Normandie.

« C’est vraiment la combinaison des leviers qui décuple l’efficacité »

Les intervenants (Civam, Littoral normand, Chambre d’agriculture et cuma) détaillent quelques idées. Ils insistent tout d’abord sur l’impact des choix de rotation. Introduire plus d’espèces dans le cycle, notamment des cultures de printemps, facilite en effet la gestion de la pression. « D’une part, on varie les époques de semis. D’autre part, on allonge le temps de retour d’une même culture sur la parcelle. Ceci favorisera une flore plus

En acceptant les cookies, vous accédez aux contenus du site. Vous soutenez ainsi une rédaction de 14 journalistes et une centaine de contributeurs professionnels. Vous avez les possibilités suivantes :

Refuser et s’abonner Accepter les cookies

Vous êtes abonné(e) ?
Connectez-vous

Sélectionner deux matériels de la même famille pour les comparer