Le combiné six rangs Monosem sème 2 ha/h

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Le combiné six rangs Monosem sème 2 ha/h

Le Monosem NG plus 4e intervient pour 400 ha des 1 000 ha de cultures semées chaque année en combiné à la cuma de Romillé.

La prestation de semis est au cœur de l'activité à la cuma de l’Union située à Romillé, en Ille-et-Vilaine. Depuis 5 ans, le semoir à distribution électrique Monosem abat 400 hectares en combiné, mais tout en précision.

Les adhérents de la cuma de l’Union ont pris goût à la prestation complète. Il faut dire que leur semoir Monosem NG plus 4e introduit des fonctionnalités électroniques synonymes de précision et d’efficacité. « Il y a 5 ans, nous étions dans les premiers à valoriser ce semoir en combiné. Nous étions même allés nous former chez le constructeur pour l’utiliser », se souvient le président de la cuma, Pierre Tostivint.

Les chiffres clés de la cuma de l’Union en Ille-et-Vilaine

Les chiffres clés de la cuma de l’Union en Ille-et-Vilaine.

Les chiffres clés de la cuma de l’Union en Ille-et-Vilaine.

En 2019, pour proposer une prestation plus efficace, l’ensemble de semis remplaçait deux monograines. Un combiné quatre rangs et un semoir six rangs que le collectif de l’Est breton utilisait en solo. « Nous avons investi 95 000 €, dont 33 000 € rien que pour le semoir monograine. » La différence est mobilisée pour la herse et pour un semoir en ligne. À cette époque, la surface de maïs qu’emblave la cuma de Romillé bondit de plus de 15 % à la faveur de cette modernisation. Aujourd’hui, le volume annuel de son activité est resté stable, toujours autour des 400 ha.

Un semoir Monosem en avait remplacé deux

Le semoir monograine Monosem à entrainement électrique, ainsi que le tracteur Fendt 828 acheté d’occasion à 500 h, sont toujours présents. La cuma a en revanche renouvelé en 2023 sa herse rotative de 4,50 m achetée en 2019 et la ligne de semis des céréales pour une Lemken. Montant du ré-investissement, financé à 45 % par la reprise : 90 000 €.

« Il y a eu un fort développement de l’activité. Le matériel a beaucoup tourné », justifie le président.

En croisière, la herse rotative du combiné de la cuma de l’Union travaille un millier d’hectares par an. C’est plus du double de l’activité prévisionnelle qu’imaginaient les responsables en 2019.

Matériel et organisation consolident l’efficacité

« Nous avons choisi ce monograine Monosem pour la qualité de semis. C’est un gros point fort de notre activité ! » affirme Pierre Tostivint. En même temps, l’idée était d’économiser la semence. Grâce à la coupure de tronçon et au guidage GPS, « nous limitons les pertes d’intrant. » Sans oublier que l’assistance technologique assure la régularité du semis et facilite le futur chantier de récolte par une ensileuse 10 rangs.

Les salariés et des dirigeants de la cuma avec l'ensemble de semis

Emeric Villeboux (apprenti), Pierre Tostivint (président), Philippe Briand (administrateur), Ludovic Poilvé (responsable d’atelier), François Jourdan (chauffeur mécanicien) de la cuma de l’Union, à Romillé.

Les utilisateurs observent que le matériel de semis combiné, valorisé par une bonne organisation, est performant du point de vue du débit de chantier. En incluant les déplacements, le réapprovisionnement des trémies… les représentants de la cuma estiment leur cadence moyenne proche de 2 ha/h. « En moins d’une semaine, nous venons de semer quasiment 200 ha », poursuit le président rencontré mi-mai 2024.

L’hectare de maïs labouré et semé pour 170 € à la cuma de l’Union

Semences, engrais… la cuma demande à ses agriculteurs de bien orchestrer leurs chantiers de semis du maïs. « Globalement, les adhérents jouent le jeu », retient Pierre Tostivint pour qui le respect des salariés de la coopérative doit faire partie de la liste. Il illustre : « La préparation, ça comprend aussi un sandwich et de quoi boire pour le chauffeur. C’est important que les gens viennent avec plaisir au travail, car c’est comme ça qu’ils donnent le meilleur. Par extension, tout cela impacte aussi l’efficacité de nos chantiers. »

Combiné de semis prêt au départ

En additionnant le maïs et les semis d’automne, la cuma tablait sur 450 ha/h. Elle en réalise 1 000 ha/an. L’an dernier elle a renouvelé la herse rotative plus sollicitée que prévu.

La cuma facture l’hectare de maïs semé un peu moins de 90 €, contre 74 €/h avant 2019 et sans herse rotative. Le montant actuel intègre le combiné avec le semoir électrique, la main-d’œuvre, la traction et une base pour le carburant(1). Pour le combiné herse rotative et semoir en ligne, la cuma se base sur un tarif de 82 €/ha. « On sème 3 ha/h à l’automne », précise Ludovic Poilvé, salarié de la coopérative.

Cette dernière a par ailleurs acheté une seconde charrue six corps pour correspondre à la cadence du combiné Lemken. En effet, le labour fait partie des chantiers pour lesquels la cuma bretonne propose de la prestation. « Nous le facturons à 80 €/ha », résume Pierre Tostivint en précisant qu’environ 200 ha/an de maïs sont ainsi implantés en deux passages, pour environ 170 €/ha, délégation du travail incluse.

Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :

(1) La cuma détermine son coût de chantier à partir d’une estimation du coût du GNR (0,70 €/l). En fonction du prix d’achat moyen du carburant sur le mois, elle applique par la suite une régularisation.

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