Le strip-till conserve ses adeptes en matière de travail du sol. Il offre une solution entre le semis direct et le travail du sol sans labour. En effet, une bande de terre reçoit un ameublissement pour faciliter l’implantation de la culture, tandis que l’autre demeure intacte.
Une dent à faible perturbation pour le strip-till
Au dernier Sima, Stecomat a justement lancé un fissurateur « à faible perturbation », de chez Grange. Pour la saison 2023, le constructeur décline cette dent fine sur un strip-till (photo en début d’article). Elle peut recevoir trois largeurs de socs carbure au choix. D’autre part, un disque trancheur plat la précède, et, à l’arrière, deux autres disques ondulés affinent une bande de sol. Profondeur comme largeur de travail se règlent hydrauliquement. Un rouleau Güttler finalise la préparation. Par ailleurs, cet appareil peut fertiliser localement, en solide ou en liquide.
Sur une base de fraise rotative
Mais Stecomat propose d’autre part un strip-till rotatif, en fait une fraise rotative particulière. Cette machine de chez Valentini, visible quant à elle au Sima 2022, travaille des bandes de 22 cm de largeur, pour 5 à 18 cm de profondeur. Une dent fissuratrice pouvant descendre à 30 cm est d’autre part placée devant le rotor. Un attelage permet d’y associer un semoir. Cette architecture se retrouve chez Oekosem (Suisse), mais avec une dent fouilleuse différente.
Hasard du calendrier, un autre constructeur italien, Concept Perugini, a exposé un outil similaire au Lamma Show il y a quelques jours, le SFTrip.
Et un grand strip-till chez John Deere…
Pour les amateurs de grande largeur, signalons enfin que John Deere compte dans sa gamme américaine ST, trois modèles de strip-till, en 12, 16 et 18 rangs. Ils font bien entendu la paire avec des semoirs monograine de même largeur, le tout bénéficiant d’un guidage de précision pour semer pile dans la bande de sol travaillée précédemment.
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