Dans un couvert de fenugrec, lin, phacélie, radis chinois et tournesol, quatre outils tracent des lignes parallèles. Dans l’immédiat, de la féverole viendra y renforcer le peuplement. Au printemps, c’est dans ces raies que les rangs de maïs s’implanteront. « La cuma d’Amanlis se pose la question du strip-till en préparation du sol pour se faciliter les interventions de semis », expose Anne-Laure Duhaut, animatrice de la fédération des cuma qui suit la coopérative dans le cadre d’un Dinacuma. Le 4 octobre, le groupe accueillait une démonstration de strip-till.
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Duro, Kverneland, Kuhn et Sly
Les quatre constructeurs présents se sont accordés sur les points communs et différences de leurs matériels. « Les premiers outils pour travailler en conservation du sol, ce sont les couverts végétaux et la bêche. L’agronomie et la technique prévalent sur le matériel en matière de strip-till », a pu entendre l’auditoire en introduction des présentations des outils qui ont étalé leur polyvalence. En effet, « réaliser une préparation strip-till à l’automne en bonnes conditions est parfois plus pertinent qu’au printemps dans de mauvaises conditions », rappelaient les organisateurs. Selon la disposition des éléments, chacun a ainsi été capable de réaliser un léger buttage de la bande travaillée, adapté à une intervention d’automne, ou de privilégier la finesse de préparation nécessaire à un semis immédiat. Car le strip-till s’utilise « comme la charrue » au détail près qu’il combine les intérêts d’un travail du sol (réchauffement du sol autour de la graine), et ceux des techniques simplifiée (portance notamment).
Une fiche pratique sur le strip-till est à retrouver ici
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