Un chauffeur expérimenté pour avaler les surfaces d’ensilage

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Un chauffeur expérimenté pour avaler les surfaces d’ensilage

La cuma de Stenay possède une ensileuse avec son chauffeur attitré afin d'assurer le débit du chantier jusqu'à 30 ha/jour.

La cuma de Stenay, dans la Meuse, s’est dotée d’une ensileuse d’une grande capacité et d’un chauffeur expérimenté pour assurer le bon déroulement des ensilages. Reportage.

Il fait maintenant partie du package ensilage. À la cuma de Stenay, située dans la Meuse, le chauffeur de l’ensileuse tient les rênes de la machine depuis plus de 15 ans. Et ce n’est pas pour déplaire à Alphonse Boksebeld, président de la cuma et responsable de l’activité.

Débit de chantier assuré grâce au chauffeur de l’ensileuse

« Il connaît sa machine puisque c’est lui qui la conduit et qui l’entretient, explique-t-il. De plus, il est au fait des parcelles à récolter et il comprend les agriculteurs. » Résultat, les chantiers sont rodés et le débit assuré. « On peut atteindre 30 ha par jour, estime le président. À condition que les éleveurs soient réactifs et que le transport en bennes suive. Pour cela, je peux faire confiance au chauffeur. Il sait dire aux adhérents comment s’améliorer. » Si bien, que l’organisation de chantier est en constante amélioration.

Outre l’organisation sur le terrain. Le groupe de quinze agriculteurs se réunit quelques semaines avant le début des ensilages. Si pour l’herbe, la période de récolte est assez vaste, pour l’ensilage des 350 à 400 hectares de maïs, il n’y a pas une minute à perdre. Tout doit être récolté dans les trois semaines de septembre. « Nous avons réuni la quinzaine d’adhérents la semaine dernière pour organiser le planning de la récolte, explique le président. Il se définit selon la précocité des variétés, leur stade de développement, leur maturité et la localisation des parcelles. Mais aussi le type d’élevage et les besoins des éleveurs. »

Bennes de la cuma

Pour y parvenir, la cuma meusienne s’appuie sur une ensileuse Claas Jaguar 940 qui assure sa troisième campagne. Elle avale aussi bien l’herbe que le maïs. La cuma a choisi de renouveler l’ensileuse tous les six ans pour assurer son bon fonctionnement et ainsi éviter les pannes et casses qui immobiliseraient trop longtemps la machine. « Avec cette marque, la revente est assurée et on peut réaliser de belles plus-values, estime le responsable. Pour celle-ci, nous avons bénéficié d’une subvention du plan protéines de 40 %. » Avec un prix d’achat de 390 000 € et un amortissement sur 13 ans, la cuma facture l’ensilage 310 €/h pour le maïs et 290 €/h pour l’herbe.

Le chauffeur, expérimenté, garantit la bonne marche de l'activité ensilage.

La cuma meusienne s’appuie sur une ensileuse Claas Jaguar 940 qui assure sa troisième campagne.

La prestation est donc complète (chauffeur, carburant et ensileuse) et optimisée pour que l’ensileuse perde le moins de temps possible. Pour assurer le transport de l’ensilage, les adhérents ont la possibilité d’utiliser les trois bennes de la cuma. « Ceux engagés dans l’activité ensilage sont prioritaires », précise Alphonse Boksebeld. Les trois tracteurs de la cuma sont aussi à leur disposition. Pour ceux qui ont besoin de main-d’œuvre, le groupement d’employeurs adossé à la cuma peut également fournir des salariés.

Vers une barre de coupe ?

Globalement, l’activité ensilage fonctionne bien. Si les surfaces à ensiler varient selon les années et le type de fourrage, l’ensilage reste rentable. « La seule demande qui n’est pas comblée pour le moment est celle d’équiper l’ensileuse d’une barre de coupe, ajoute le président. Elle provient d’un agriculteur qui possède un méthaniseur. Avec notre équipement, il ne peut en effet pas récolter son seigle. Mais de notre point de vue, les volumes sont trop faibles pour qu’une adaptation soit rentable. » Une évolution à suivre…

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