Après sa visite au FIRA 2025, l’agriculteur Tanguy Bidaud en est convaincu : le robot agricole est un outil d’avenir pour les exploitations françaises. D’ailleurs, « le robot est déjà un outil du présent en élevage » précise-t-il. Il s’attend également à une multiplication rapide des solutions pour les grandes cultures, le maraîchage et la viticulture.
Le robot agricole qui a retenu son attention au FIRA 2025
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Si tous les robots du FIRA 2025 l’ont intéressés, il porte un intérêt particulier à AgXeed, présent pour la première fois au salon. En outre, il a déjà pu observer l’Agbot au travail sur son exploitation en novembre dernier. Plusieurs raisons expliquent son intérêt pour l’Agbot 5.115 T2. Premièrement son réservoir embarquant 350 litres de GNR rassure, avec une autonomie similaire à un tracteur. De même, son attelage 3 points avec une capacité de 10 tonnes rapproche l’usage de ce robot de celle d’un tracteur. Son rapport poids/puissance ressort également comme un atout.
En bref, ce robot lui semble abouti et facile à adopter sur son exploitation.
Ensuite, il souligne que « comme les tracteurs achetés aujourd’hui, le robot pourra demain tomber en panne. Ce qui compte, ce sera le service du distributeur et le suivi de la marque. »
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La question de la rentabilité d’un robot
« Je suis convaincu qu’on peut trouver le point de rentabilité d’un robot » déclare Tanguy Bidaud. Même s’il précise que « la rentabilité des exploitations se fait par la vente de nos produits. Le robot demeure une charge. Une charge compatible aujourd’hui avec la rentabilité d’un système grandes cultures. »
Selon lui, un robot agricole trouve sa pertinence dans un travail lent, mais régulier. Ce qui permet d’atteindre des débits de chantier important à la fin de la journée. Aussi, Tanguy Bidaud en est persuadé, « on a au final une maitrise des charges ».
« Le sujet, c’est la maintenance » conclut l’agriculteur. Toutefois, les constructeurs ont sû le faire en élevage avec les robots de traite. Alors pourquoi pas en grandes cultures.
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