Une drôle de bineuse en démonstration dans le maïs

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Une drôle de bineuse en démonstration dans le maïs

Des rotors qui travaillent presque à plat.

Quatre bineuses dont une rotative, deux herses étrilles, une houe rotative et une roto-étrille. Voilà de quoi réfléchir au désherbage mécanique dans une démonstration.

Une bineuse Busa faisait partie du large panel de matériels de désherbage mécanique en démonstration le 13 juin dans la Vienne. Une machine très particulière dans son fonctionnement. On y trouvait aussi trois autres bineuses, deux herses étrilles, une houe rotative et une roto-étrille.

Deux rotors auto-animés

En effet, l’élément de travail de la bineuse Busa comprend deux rotors étoilés presque à plat, montés face à face en décalé. Ces rotors possèdent des lames cintrées travaillant sur la tranche. L’avancement, couplé à une légère inclinaison, fait tourner les deux rotors. Ils arrachent les adventices tout en nivelant le sol et en créant un mulch. C’est le poids qui crée la pénétration, en plus de la forme des lames. Le technicien de la marque a précisé que cette machine accepte les forts salissements, y compris de type liseron.

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La Busa au travail.

Un guidage sans interface pour le désherbage mécanique

Seconde particularité de la bineuse Busa : le parallélogramme est ancré à l’avant du châssis poutre, pour plus de compacité. Pour cette démonstration, la machine bénéficiait d’un système de guidage par caméra et 4ème point hydraulique de chez Hydrokit. Son principe évite l’emploi d’une interface coulissante. Ce sont juste les bras de relevage qui s’orientent à droite ou à gauche grâce à un vérin.

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Le vérin en diagonale pour orienter le relevage.

Bineuse Phénix

D’autres bineuses ont également participé à cette présentation de désherbage mécanique. L’Onyx de chez Phénix, couvre 9 rangs à 60 cm. Elle reçoit deux caméras de guidage, visant à deux hauteurs différentes. Elle sert aussi au blé en 6 m de large, avec des éléments à 3 dents.

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La bineuse Phenix.

Bineuse Steketee

L’interface de guidage de la bineuse Steketee dispose d’un éclairage pour fonctionner aussi de nuit. Précisons que ces machines sont désormais vendues sous la marque Lemken.

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La bineuse Steketee.

Bineuse Binnove

La Binnove se distingue par un parallélogramme inversé, qui force la pénétration dans le sol. Sur l’interface toutes marques, la caméra de guidage intègre la correction de dévers.

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La bineuse Binnove.

Roto-étrille Einböck

La roto-étrille demande au départ un sol bien nivelé. En revanche, elle supporte mieux la présence de débris végétaux, a expliqué le technicien de chez Einböck. Elle aussi plus agressive, donc efficace sur des adventices un peu développées, à condition que la culture soit bien ancrée de son côté.

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La roto-étrille Einböck.

Houe rotative Einböck

La houe rotative Einböck possède des cuillers démontables, donc interchangeables. En cas d’usage intensif, penser à demander l’option roulements renforcés.

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La houe rotative Einböck.

Herse étrille Treffler

La herse étrille « de précision » Treffler peut passer à la fois plus tôt et plus tard, a expliqué l’importateur Stecomat. D’autre part, ses dents rigides dans le sens latéral restent bien dans leur trajectoire.

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La herse étrille Treffler.

Herse étrille Einböck

La herse étrille à panneaux d’Einböck est plus simple mais aussi nettement moins chère. Le constructeur considère qu’elle suffit dans les sols les plus courants. Il précise que chez lui, l’avant des panneaux est bridé pour pouvoir donner du poids aux dents en cas de besoin.

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La herse étrille Einböck.

En secours de l’eau potable

Cette démonstration était organisée par la société d’approvisionnement en eau potable Eaux de Vienne, la Fdcuma de la Vienne et Agrobio Nouvelle-Aquitaine. Elle était portée par l’opération Re-Sources, dédiée à la réduction des sources de pollution des captages (nitrates et phytos).

Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com