Des sols en bonne santé sont plus rentables. Une vérité indiscutable au regard des visites effectuées dans quelques fermes canadiennes au Québec et au Saskatchewan, dans le cadre du voyage d’études sur le semis direct organisé par Agrilys voyages et Novalis Terra du 18 au 27 juin. Bien que les deux provinces affichent des modèles agricoles différents, les résultats sont similaires : respecter les sols et retrouver de la structure, cela vaut le « coût ».
Les dix agriculteurs français qui ont participé à ce voyage mêlant visites de fermes, rencontres avec des experts et découverte de l’usine d’un équipementier spécialisé, sont tous engagés dans le semis direct depuis plus ou moins longtemps. Tous ont apprécié la qualité des échanges techniques et l’état d’esprit des exploitants canadiens.
Réaliste ou utopiste ?
Dans un contexte politiquo-climatique compliqué, avec des sécheresses à répétition depuis 3 ans et des attentes sociétales de plus en plus fortes quant à la durabilité de notre agriculture, la transition vers l’agriculture de conservation et plus particulièrement l’adoption du semis direct, est-elle intéressante pour les exploitations françaises ? Est-elle réaliste économiquement et techniquement ? Comment procéder ? Y-a-t’il des astuces et, à l’inverse, des pièges à éviter ?
La rédaction d’Entraid’ vous propose dans ce dossier de faire un point, avec les conseils d’un spécialiste de l’érosion des sols, les témoignages de deux agriculteurs canadiens (au Québec et dans le Saskatchewan), un focus sur la compaction des sols et un guide pour réfléchir ses choix de couverts végétaux. Le premier article de ce dossier est à consulter ici : Comment se lancer dans le semis direct ?