Arvalis vient de publier des résultats d’essais de semis à la volée qui précisent les conditions de réussite pour un couvert avant moisson. Premier point sur la date. « Cette technique est bien adaptée à de nombreuses espèces de couverts d’interculture aux semences petites à moyennes, dès lors qu’elle est effectuée juste avant la moisson. Anticipé plus de 15 jours avant la récolte, le semis à la volée donne des résultats beaucoup plus variables. » En effet, la culture en fin de cycle peut pomper beaucoup d’eau du sol et entraver la réussite du semis.
Des espèces adaptées ou non
Autre aspect important : le choix des espèces. Arvalis distingue différents niveaux de réponse, suite à ses essais.
- Très bien adapté au semis à la volée juste avant moisson : radis fourrager, lin, phacélie et crotalaire.
- Bien adapté : moutarde blanche, niger, sarrasin et vesces.
- Equivalent au semis après moisson : seigle, avoine rude, sorgho, moha, colza, trèfle incarnat.
Les autres espèces répondent moins bien.
Semis à la volée : à partir de septembre, il est trop tard
En termes de production de biomasse, Arvalis a comparé différentes méthodes, à la volée ou avec semoir. L’institut attribue la meilleure stratégie au semis direct d’août. Vient ensuite le semis à la volée juste avant moisson. L’itinéraire qui décroche significativement s’avère le semis de septembre après déchaumage.
Enfin, pour le choix du matériel de semis à la volée, Arvalis rappelle le large éventail de solutions. À savoir : le drone (en prestation), le semis sous la coupe de la moissonneuse, l’épandeur pneumatique grande largeur, l’utilisation de plusieurs épandeurs centrifuges à petites graines sur une rampe, et l’épandage centrifuge en grande largeur. Elles ont toutes leurs limites propres.
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