Mathias Maier, agriculteur allemand, fait partie de la sélection pour les CeresAward, une sorte d’«agriculteur de l’année». Il pratique les couverts végétaux et cultures dérobées, mais préfère le labour au glyphosate. Il a donc conçu un dispositif pour semer ses couverts végétaux en labourant.
Pour cela, il a d’abord créé une rampe de semis à double circuit. Il l’a installée sur sa charrue Lemken 4 corps. Elle lâche les graines dans le flux de terre, à 2 niveaux différents selon la profondeur de semis voulue.
Une trémie frontale à double circuit pour couverts végétaux en mélange
Pour alimenter ce semoir très spécial, Mathias Maier a utilisé une trémie frontale Horsch à 2 compartiments et 2 distributions. Toujours dans le but d’optimiser la mise en terre selon l’espèce à semer dans l’association.
Semer ses couverts végétaux en labourant, des conditions optimales
Les images diffusées dans le dossier du CeresAward laissent penser que le labour de Mathias Maier est peu profond. D’autre part, ses terres semblent friables. Les conditions pour réussir un tel semis sont donc réunies. Par contre, on ne sait pas s’il roule ensuite la parcelle. Après tout, en France, certains implantent la féverole de façon approchante: semis à la volée puis labour. Toutefois, on sait bien que toutes les terres ne se ressemblent pas.
Moins d’érosion avec ce mode de semis des couverts végétaux
Par ailleurs, dans cette interview à Landwirt, Mathias Maier met en avant le fait que la parcelle ainsi travaillée résiste mieux à l’érosion qu’après un semis classique.
D’autres méthodes pour semer les couverts végétaux :