L’arrivée des jeunes dynamise la cuma

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L’arrivée des jeunes dynamise la cuma

Avec le président Pierre-Yves Lebrun (à dr.), Antoine Cocandeau est agriculteur depuis janvier 2023 et trésorier de la cuma du Luat.

La demi-douzaine d’installations qu’elle a connues sur les quatre dernières années alimente le dynamisme de la cuma du Luat, en Mayenne, ainsi que le renouvellement des responsables.

 Un renouvellement des générations anime la cuma mayennaise du Luat. Antoine Cocandeau est installé depuis peu sur un gaec et fait partie déjà partie des adhérents qui s’impliquent pleinement dans la cuma. À 28 ans, il est le trésorier d’une coopérative aux 200 000 € de chiffre d’affaires.

Développer le travail en cuma

Son gaec de quatre associés, qui exploite 260 ha avec une production laitière et 90 ha de céréales, est utilisateur de la cuma depuis longtemps. Antoine assure la fonction de trésorier avec l’appui de sa conjointe Annabelle, salariée de l’exploitation qui prévoit de s’y installer prochainement. Pour autant, prendre cette responsabilité n’a pas été si facile. « Mais c’était indispensable de s’impliquer si nous voulions une cuma qui perdure et qui s’adapte à nos besoins », résume le jeune agriculteur. Avec Pierre-Yves Lebrun, nouveau président, ils forment un binôme plein d’allant pour développer le travail en cuma. « Nous nous entendons très bien et c’est vraiment indispensable », souligne-t-il. Aussi, Antoine Cocandeau ne cache pas que cette bonne entente a joué dans la balance. Le renouvellement des générations au sein de la cuma commence bien !

Le fonctionnement du groupe est déjà attractif

De son point de vue, la cuma fonctionne très bien et donne envie de participer. Il évoque par exemple la réservation des matériels par internet, le paiement des travaux par prélèvements et la mise en place de groupes WhatsApp pour chaque activité. Il précise qu’il reste à travailler sur les relevés des matériels pour simplifier le travail des responsables.

La réactivité « pour s’adapter aux besoins des adhérents », guide l’ambition des dirigeants. Antoine prend en exemple le renouvellement du déchaumeur 5 m Bednar : « Il n’avait que quatre ans, mais nécessitait le changement des disques et paliers, ainsi que d’un boîtier qui ne nous donnait pas satisfaction. » La cuma est donc passée sur le modèle de 6 m, avec un semoir pour l’implantation des couverts.

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La cuma du Luat dispose désormais d’un déchaumeur Bednar de 6 m.

« Unetendance à attirer les jeunes »

« Même pour nos exploitations qui peuvent avoir des tailles importantes, la cuma permet vraiment d’accéder à du matériel récent et à haut débit de chantier », observe Antoine Cocandeau, convaincu de l’attractivité de la coopérative. « Nous allons certainement accueillir de nouveaux adhérents sur l’activité ensilage qui est très performante. Mais rien n’est acquis », ajoute-t-il. Le trésorier considère ainsi nécessaire de rester en éveil et de savoir s’adapter collectivement : « Par exemple, je pense qu’il faudra rapidement intégrer les nouveaux installés dans le conseil d’administration. » Dans la perspective d’amélioration du service pour tous et du maintien des coûts intéressants, il s’intéresse aussi aux partenariats qui pourraient se nouer avec les cuma voisines.

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