Récolte de maïs 2024 dans l’humidité

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Récolte de maïs 2024 dans l’humidité

En 2024, l'humidité aura marqué les esprits jusqu'à la récolte de maïs.

Au Gaec des bruyères, situé à Saint Usuge en Saône-et-Loire, la récolte de maïs s'est faite dans l'humidité comblée par un bon rendement. Reportage.

En cette fin octobre, les travaux d’automne se poursuivent au Gaec des Bruyères à Saint-Usuge (Saône-et-Loire). Avec plus de trois semaines de retard, les conditions se sont dégradées. La récolte de maïs 2024 s’achève dans l’humidité.

Une récolte de maïs 2024 dans l’humidité…

« Nous avons semé la plupart de nos maïs fin avril, se souvient Ludovic Bernard, l’un des cinq associés. Les derniers ont été implantés en mai. Avec les pluies continues de ce printemps et été, les maïs ont bien poussé et se sont bien développés. » Alors forcément, il leur a fallu du temps pour murir… mais aussi sécher.

C’est ainsi que la récolte des 160 ha de maïs a débuté avec plus de trois semaines de retard. Esquivant les belles conditions météo de début octobre. Les 60 ha de maïs destinés à l’alimentation (ensilage et pâte humide) de leur élevage est terminée. En cette journée de brouillard, il reste encore 40 ha de maïs grain à moissonner dans des conditions humides.

« Nous battons aux alentours de 32 % au lieu de 15 % demandés par la coopérative et le négoce, annonce l’agriculteur Bourguignon. Nous devons avancer. »

… mais avec de bons rendements !

Mais la carotte qui fait avancer les agriculteurs est belle. Les rendements valent le coût d’attendre même si les frais de séchage sont importants. « Pour le moment, nous sommes à 120 q/ha, estime Ludovic Bernard. Séché, nous sommes encore au-dessus des 100 q/ha. » De quoi combler la récolte désastreuse de blé cet été relevée à 68 q/ha au lieu de 75 habituellement.

La récolte retardée éternise les semis de céréales par la suite. Mais pour cela, les agriculteurs disposent de leur propre moissonneuse batteuse, une New Holland CX 8.70 est équipée de chenilles depuis cette année. « Avec les 1500 mm d’eau que nous avons reçus, nous avons investi cet été dans des chenilles, poursuit Ludovic Bernard qui s’estime chanceux d’avoir eu le nez creux. C’est un investissement de 70 000 euros, un surcoût estimé à 15 €/ha supplémentaires. » Amenant la récolte à environ 115 €/ha.

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