Dans les Alpes-de-Haute-Provence, l’heure est à la récolte du fenouil. Avec 7 adhérents, la cuma de Montpezat est à l’origine spécialisée dans la plantation et la récolte de lavandin. Ses principaux matériels sont une ensileuse, des caissons de distillation et une planteuse. Depuis quelques années, la société Ricard contractualise avec des agriculteurs une production d’huile essentielle de fenouil qui rentre dans la composition du pastis.
La récolte du fenouil participe à la diversification
L’arrivée de la culture du fenouil est pour les adhérents une opportunité suite à la diminution des surfaces de lavandin. « C’est un bon complément qui permet une diversification des revenus face à la baisse du prix de vente de l’huile essentielle de lavandin » indique Pierre Sanchiz, président de la Cuma. La culture concerne aujourd’hui 3 adhérents de la Cuma sur une surface de 40 ha.
Une culture en place pour 2 ans
La mise en place de la culture s’effectue au printemps avec un semoir en ligne classique. Une fois semé, le fenouil reste en place durant au moins 2 ans. La première année, la récolte s’effectue au mois de septembre. Pour la seconde année, elle a lieu au mois d’aout. C’est une culture qui trouve bien sa place dans la rotation, particulièrement en précédent blé. Pour la récolte, la Cuma utilise l’ensileuse qui sert aussi pour le lavandin. La seule modification concerne la tête de récolte qui est spécifique pour le lavandin et qui ne fonctionnait pas pour le fenouil. La Cuma a donc investit dans un bec maïs d’occasion de marque Kemper.
Une transformation en huile essentielle pour le pastis
Une fois récolté, direction la coopérative de distillation. Le procédé est le même que pour le lavandin. Un couvercle étanche s’installe sur chaque caisson. La vapeur produite par une chaudière entre dans le caisson. Un système de refroidissement permet la condensation et l’huile essentielle est récupérée. Elle entrera dans la fabrication du pastis.
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