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L’incertitude quant au potentiel de la récolte 2017 est bien présente. Actuellement, tout laisse présager que la qualité des céréales récoltés sera bien meilleure que celle de l’année dernière. «Le potentiel est toujours là», exprime Jean-Paul Bordes directeur de recherches à Arvalis Institut du végétal. Qualité, rendement, à l’heure où ces lignes sont écrites, la situation est largement meilleure qu’en 2016, sauf s’il continue à faire 30°C dans la plaine jusqu’en juillet. Des informations confirmées par l’Observatoire Céré’Obs: «Les conditions de culture étaient bonnes à très bonnes pour les trois quarts des blés et des orges de printemps et les deux tiers des orges d’hiver et des blés durs semés pour la récolte 2017.» Mais pour l’instant, mis à part quelques départs de moisson en Charentes la semaine dernière, le gros de la moisson n’est pas encore lancé.
En 2016, la production française de blé a été d’environ 30 millions de tonne, soit une baisse de près de 30% en volume par rapport à 2015. L’une des pires récolte depuis 30 ans.
D’apres FranceAgrimer, «le potentiel de récolte s’inscrit dans la moyenne des dernières années, les gelées tardives du printemps ayant eu peu d’impact sur les cultures, à l’échelle de la France. Mais les pluies et les températures des semaines à venir seront déterminantes pour le bon remplissage des grains jusqu’à la récolte». Jean-Paul Bordes précise aussi que «le nombre de grains par épis est globalement bon. Mais en pleine période de remplissage, chaque jour où la température excède les 25°C, c’est un jour de remplissage des grains en moins pour la plante». Les excès de températures du mois de juin pourraient donc avoir des conséquences sur le poids de mille grains (PMG). La maturité physiologique des céréales serait avancée de 5 jours cette année en moyenne.
Rien n’est encore joué
Cette incertitude sur la fin de campagne est représentative d’une année bien compliquée. Depuis octobre 2016, le déficit hydrique est omniprésent. Il est évalué à 50% de déficit en pluviométrie sur le territoire, avec des zones très marquées comme les plateaux de la Bourgogne, la Lorraine ou le Poitou-Charentes. Sans parler non plus du niveau de remplissage des nappes anormalement bas… A lire: CHALEUR PROBABLE CET ÉTÉ, SÉCHERESSE DES SOLS LOCALISÉE
Au printemps, les températures gélives (jusqu’à -10°C sur certains secteurs) ont provoqué des casses en orge d’hiver et en blé. Toutefois localisées, Jean-Paul Bordes estime qu’elles n’impacteront pas la récolte au niveau nationale.
«Il faudra s’y habituer, poursuit Jean Paul Bordes. Ce type de scénarios extrêmes est amené à se reproduire beaucoup plus régulièrement. C’est clairement une illustration du changement climatique. Des étés chauds et secs avec des hivers doux et humides, entrecoupés de conditions extrêmes et cela, quelques soient les saisons. La génétique des variétés ne sera pas la seule solution pour pallier ces aléas. Il faudra également adapter les itinéraires techniques, étaler les périodes de semis, etc.»
A suivre.
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