Article mis à jour au 19 septembre 2017 : A découvrir le bilan de la récolte moissons 2017
MOISSONS 2017: LA FRANCE SAUVE LES MEUBLES
Dossier spécial : Moisson 2017 : ils ne font rien comme les autres
Orges d’hiver : premier bilan au sud de la Seine
«Nos retours montrent des rendements en orges d’hiver sensiblement dans la moyenne ou un peu en dessous, explique Paul Gaffet, analyste marché des céréales chez ODA. Mais localement, en raison des conditions pédoclimatiques, les rendements décrochent, voire sont divisés par deux pour les orges.»
Au niveau du calibrage, 85%, voire 95%, des lots d’orges brassicoles devraient passer. En revanche, les fortes températures avant moisson ont contribué à une plus forte concentration en protéines dans les plantes et c’est donc la qualité moindre qui devrait entrainer le déclassement de certains lots avec des taux de protéines supérieurs à 11.
En Lorraine, la moisson des orges tourne à la catastrophe avec des sols dont la réserve hydrique n’a pas permis de compenser la sécheresse du printemps, combinée avec des épisodes de gel importants et des chaleurs suffocantes avant moisson. L’expert d’ODA indique des rendements inférieurs de 35% à ceux de 2015 et 20% en dessous des moyennes quinquennales.
Côté prix, l’orge Etincel, classée en brassicole, devrait atteindre les 170 € (FOB Moselle) pour des livraisons octobre. Les orges fourragères d’hiver se situent autour de 145€. «Le cours des orges suit celui du blé, la légère hausse des cours que l’on observe sur le blé ne se répercute pas sur les orges ce qui montre que la qualité n’est pas au rendez-vous», indique Paul Gaffet.
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MOISSON : COUP DE CHAUD SUR LE BLÉ DUR
A des stades moins avancés, les orges de printemps se sont prises de plein fouet, au moment du remplissage, les chaleurs de ces dernières semaines. A cela, s’ajoutent des levées douloureuses avec un faible enracinement au printemps, là encore lié au temps sec. «On s’attend à de mauvais rendements avec des taux de protéines élevés», craint l’analyste, qui prévoit un déclassement des orges brassicoles. Les cours, eux, ont pris 13 € en un mois, passant pour la variété Irina de 195€/tonne à 208€ par tonne.
Incertitude sur le blé tendre
ODA table sur une fourchette de 36 à 37,5millions de tonnes sur la France entière. Les conditions ont été mauvaises pour les céréales mais on observe peu de maladies ce qui présage un bon remplissage. «La météo chaude et sèche va cependant probablement impacter le poids des grains et on ne sait pas trop ce que ça va donner», nuance Paul Gaffet.
Le Grand Est risque de voir ses récoltes fortement impactées. En Hauts-de-France, les sols ont de meilleure réserve hydrique et les blés devraient mieux s’en sortir. Toutefois, en blé sur betteraves, on s’attend à des rendements inférieurs de 30% à la moyenne.
En Poitou-Charentes, l’impact du gel est perceptible. Les premières coupes sont mauvaises. Seule la Normandie semble tirer son épingle du jeu.
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