En Côte d’Or, et malgré deux épisodes pluvieux, les moissons des colzas, blés et orges touchent à leur fin. «Chez nous c’est bien avancé, il nous reste environ 5 jours de travail», explique Guillaume Lecuret, associé d’un Gaec à 6 exploitants au nord de Dijon. Le Sud du département a quant à lui terminé les chantiers.
Les bonnes terres s’en sortent bien, en revanche les «terres à cailloux» ont morflé avec la sécheresse du printemps et le coup de chaleur du mois de juin. En termes de qualité, pas de règles non plus. « Il y a du bon et du mauvais voire du très mauvais », soupire l’agriculteur.
Les deux épisodes pluvieux ont engendré des blés germés dans certaines parcelles et des chutes de PS. Même constat pour les orges d’hiver où les petites terres ont dérouillé, des phénomènes de germinations ont été observés dans les orges versées et le niveau de protéine est à 12 ou au-dessus avec des chargements déclassés.
Des rendements dans la moyenne ou un peu en dessous
Côté rendement, les orges d’hiver sur le nord de la côte d’Or sont en moyenne de 62 qtx/ha, cette année, la plupart affiche des résultats en dessous.
En Blé tendre les rendements oscillent entre 65 et 68 qtx et les retours montrent des résultats pas phénoménaux mais dans la moyenne. Seul le colza s’avère la «bonne surprise» de cette campagne 2016-2017 avec dans la plupart des cas un rendement dans la moyenne voire au-dessus, «les meilleurs sont à 38 qtx/ha», indique Guillaume Lecuret.
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