Des charrues de 4 à 8 corps
Celles à 4 corps conviennent toujours dans les secteurs d’élevage avec prairies permanentes, où la surface à labourer est limitée. Dans l’Est, elles reviennent à 34,40 €/ha, pour 91 ha/an. Le volume de travail s’avère très hétérogène, avec la moitié de l’échantillon s’étalant entre 42 et 129 ha/an.
La catégorie des 6 corps et plus associe essentiellement, des portées 6 corps et des semi-portées 7 et 8 corps. Ces machines se rentabilisent un peu mieux, avec un prix de revient de 29 €/ha dans l’Ouest, pour 251 ha/an. Ces machines sont pour une part menées par des salariés. Citons pour une comparaison les chiffres des 5 corps, toujours dans l’Ouest : 24,80 €/ha, pour 187 ha/an.
Des frais d’entretien très variables
Les frais d’entretien classiques apparaissent comme similaires d’une catégorie à l’autre : 12,30 €/ha pour les 4 corps, 11,50 €/ha pour les 5 corps et 11 pour les 6 corps et plus. Mais c’est naturellement la nature des sols et secondairement la vitesse de travail qui génère de grosses disparités. Ainsi, la moitié des charrues 4 corps s’étalent entre 1,10 et 17,80 €/ha. L’autre moitié étant en dessous ou au-dessus de ces bornes. Même variabilité pour les 5 corps, pour lesquelles la moitié s’étend de 5,60 à 15,10 €/ha. Les 6 corps et plus présentent un peu plus d’homogénéité, avec la moitié du groupe dans une fourchette de 7,80 à 12,80 €/ha. Les vitesses de travail élevées y sont sans doute moins fréquentes.
Encore peu de charrues déchaumeuses
Pour les charrues déchaumeuses, les effectifs sont plus faibles. Sur un ensemble de machines des régions Est et Sud-Ouest, de 6 à 10 corps, le prix de revient s’élève à 23,60 €/ha, pour 167 ha/an. Les frais d’entretien se montent quant à eux à 4,20 €/ha. En travaillant moins profond, ces charrues subissent moins de contraintes donc moins d’usure. Moins lourdes, elles se contentent également d’un tracteur moins coûteux.
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