Deux charrues portées (Kverneland et Castillon) ont été mises à l’épreuve sur deux parcelles (une buttée, l’autre avec la paille broyée laissée en andins) de la zone légumière des Côtes-d’Armor. Le troisième engin (Ovlac) a évolué dans deux autres configurations (colza déchaumé et repousses de féverole et radis fourrager) en Ille-et-Vilaine. Si les conditions diverses rendent impossibles les comparaisons, quelques différences et remarques peuvent déjà être posées sur le papier.
Tout d’abord niveau prix, Kverneland se positionne sensiblement au-dessus des deux marques espagnoles. L’Ecomat de Kverneland se veut aussi moins polyvalente. Elle ne travaille que jusqu’à 18 cm de profondeur maximum et avec peu de résidus en surface, quand Ovlac affiche par exemple une profondeur maximale de 25 cm. L’écomat offre cependant la possibilité de régler la largeur de raie grâce au système Varilarge®. Autre point positif, la roue de jauge tout à l’arrière assure une bonne stabilité et sert aussi de roue de transport. En revanche, elle travaille obligatoirement dans la raie, alors que chez Castillon le choix est laissé à l’agriculteur grâce au déport hydraulique.
Deuxième particularité de la Castillon, le non-stop hydraulique qui fait lever seulement le versoir qui travaille en cas d’accrochage. En Ille-et-Vilaine, la démonstration organisée avec le Ceta 35 a abouti à un résultat satisfaisant en termes d’enfouissement des débris ou de structure du sol (plus d’information dans les pages régionales du magazine Entraid de décembre 2018).
A lire aussi :