Coût d’entretien d’une charrue Kuhn
Cuma Val de Veude (Indre-et-Loire) : charrue Kuhn « Master 151 » portée réversible 5 corps, sécurité à boulons
« Nous avons toujours besoin de la charrue dans le groupe » mentionne Willy Braud, le président de la cuma. Sur son exploitation, la charrue sert lorsqu’il s’agit par exemple de casser un ray-grass implanté derrière du blé, avant le semis de maïs. Il observe un certain retour du labour, toujours pratiqué chez les agriculteurs en bio. Pour l’entretien de sa charrue, la cuma s’appuie sur trois à quatre fournisseurs habituels de pièces d’usure.
Si les pointes sont changées tous les ans, d’autres comme les contre seps le sont tous les deux ans. Ce sera plutôt tous les quatre à cinq ans pour les versoirs. Les adhérents qui utilisent la charrue n’assurent pas leur entretien, seulement le nettoyage après utilisation. Ce sont les deux salariés mécaniciens de la cuma qui font ce travail. Ce sont eux aussi qui gèrent les commandes de pièces. Les coûts d’entretien indiqués recouvrent donc l’ensemble. À la fois les pièces d’usure et la boulonnerie, et le coût de la main-d’œuvre.
Coût d’entretien d’une charrue Pöttinger
Cuma la Pintaise (Deux-Sèvres): charrue Pöttinger « Servo », largeur variable, non-stop hydraulique
Mickaël Fuseau, le responsable charrue à la cuma Pintaise en convient : le niveau d’utilisation de la charrue est assez peu élevé. Dans la région du Bressuirais où s’étend la cuma, la nature des sols, caillouteuse, ne fait pas de cadeaux à la charrue. De quoi peser sur les frais d’entretien. Contrairement à la cuma Val de Veude, ici se sont les adhérents (cinq adhérents sur cette activité) qui assurent ensemble le remplacement des pièces usées. De manière à limiter le taux d’usure, Mickaël Fuseau et ses collègues se veulent attentifs à la vitesse du labour et au réglage de l’alignement de la charrue avec la largeur de travail.
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