Chargement de grain, de fumier, de paille ou encore traction de chariot en période estivale, un télescopique réalise aujourd’hui une grande diversité de travaux sur l’exploitation agricole. Pour choisir son télescopique, les critères vont différer selon cette utilisation et les performances souhaitées. Toutefois, tous les utilisateurs apprécieront les équipements, de plus en plus nombreux, dédiés à l’ergonomie et au confort.
1 – Choisir la capacité du bras de son télescopique
Il convient de définir la capacité de levage maximale et la hauteur de déversement mais aussi la capacité de charge. Cette dernière diffère selon l’inclinaison et la longueur de déploiement du bras. Ces indications sont précisées à l’aide de graphiques sur les brochures constructeurs.
Regarder le poids et l’envergure du télescopique. Un modèle compact vous apportera de la souplesse en manœuvrabilité et en endroits restreints. En revanche, le point limite de basculement sera plus vite atteint. Le poids de l’essieu arrière et les possibilités de lestage sont à prendre en compte.
Les temps de cycle devront être les plus rapides.
2 – Motorisation et transmission
Les principales transmissions proposées sont les convertisseurs de couple, l’hydrostatique ou encore les variations continues (boîte CVT). Les convertisseurs de couple apportent du « punch » dans les manœuvres. L’hydrostatique apporte de la douceur et une grande précision dans les actions.
Il est intéressant de comparer les consommations de carburant suivant les utilisations du télescopique. Les consommations entre modèles varient suivant les usages : tracter un chariot de paille, être au ralenti pendant un certain temps, repousser un tas de grain…
3 – La cabine
La visibilité, la facilité de prise en main et le confort en cabine sont très importants. La surface vitrée doit être maximale. Certains modèles reçoivent une cabine suspendue ou encore une cabine sur élévatrice pour une ligne de vision jusqu’à 4m25 de hauteur et à 360°.
4 – Choisir un télescopique : les innovations marquantes
Ce ne sont pas les innovations qui manquent, à choisir selon votre utilisation quotidienne. La secousse automatique du godet peut permettre de gagner du temps au chargement. La gestion flottante de la flèche permet à l’accessoire de suivre librement le terrain, particulièrement intéressante quand on racle avec le godet ou encore avec un balai ou une lame à neige. Le déport latéral de la flèche optimise le positionnement jusqu’à 75 mm sans être obligé de remanœuvrer. La suspension active de la flèche protège la charge pendant les déplacements et réduit les secousses. Enfin, un retour de l’outil frontal à sa position initial peut permettre de gagner du temps pour les manœuvres répétitives et de conserver la même précision.
5 – Entretien et sécurité
Regarder la facilité d’accès aux filtres, aux radiateurs ainsi qu’à la batterie. Un clapet de sécurité monté sur le vérin hydraulique de levage évite toute chute du bras en cas de rupture hydraulique.
Focus réglementation
En exploitation agricole, il est possible de conduire un télescopique à partir de 18 ans, sauf dérogation dans le cadre de la formation professionnelle. Bien qu’une autorisation de conduite renouvelée tous les ans par le chef d’exploitation suffise (dont avis médical d’aptitude tous les 48 mois…), il est recommandé de passer le CACES R482 catégorie F. Le télescopique est par ailleurs soumis à une vérification tous les 6 mois par une personne habilitée contre 1 an pour les chargeurs frontaux.
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