1 – Quelle capacité choisir pour son plateau fourrager ?
Les plateaux se distinguent naturellement par leur longueur, déterminante du nombre de balles pouvant loger côte à côte. Mais leur capacité se détermine aussi du poids. Tous les plateaux ne sont pas prévus pour transporter à un rythme intensif un plein chargement de fourrage lourd, comme l’enrubannage. Les gammes des constructeurs offrent souvent deux ou trois choix de robustesse et donc de capacité.
2 – Plateau fourrager semi-porté ou sur tourelle ?
Deux grandes configurations de plateau se confrontent. D’un côté : le type semi-porté. À l’instar des bennes, celui-ci dispose d’un ou deux essieux à l’arrière. Le report de charge sur le tracteur présente l’avantage d’améliorer la motricité en condition difficile. En revanche, cette configuration limite la capacité du plateau fourrager, car le timon compte dans la longueur du véhicule. De plus, dans les virages, l’avant coupe tandis que l’arrière balaie.
Enfin, dans le cas d’un chargement au champ tracteur dételé, la charge sur la béquille peut l’enfoncer dans le sol et compliquer l’attelage au moment de repartir. De l’autre côté, le plateau à tourelle, avec son essieu supplémentaire sur pivot à l’avant évite ces inconvénients. À l’inverse, il rend les manœuvres en marche arrière plus délicates. Certains constructeurs proposent l’essieu sur tourelle oscillant, pour une meilleure stabilité. Pour les grandes capacités, le marché propose une troisième alternative : le dolly, formé d’un essieu solidaire d’un timon rigide et portant une sellette. Plus cher, ce système stabilise notamment le freinage.
3 – Quels pneumatiques choisir pour son plateau fourrager ?
Les questions à se poser sur l’intensité de l’utilisation du plateau, le poids des chargements, les distances… amènent sur un point sensible des véhicules de transport : le choix des pneus. L’enrubannage, les balles carrées, et les longs trajets sollicitent plus le matériel. Particulièrement dans ces situations, des modèles à carcasse radiale performants sont à privilégier.
Avec la conception du châssis, le diamètre des pneus influe par ailleurs sur la hauteur de chargement. De moins de 0,90 m sur les petits plateaux, elle peut dépasser 1,30 m. De nombreux modèles restent entre 1,10 et 1,20 m, tandis que certaines marques proposent des châssis ‘surbaissés’. Une faible hauteur de chargement est préférable pour la stabilité.
4 – Quelles échelles ?
Sur l’avant et l’arrière du plateau, le rôle des échelles (ou ridelles, échelons, fourragères, berceaux… les synonymes sont nombreux) est d’enserrer au mieux les balles, qui seront rondes ou carrées et de dimensions variables. Pour s’adapter à toutes les circonstances, les constructeurs en proposent de toutes sortes : droites (verticales ou inclinables), en arc de cercle ou en S, avec parfois des rallonges. Il arrive que le support des échelles coulisse de quelques dizaines de centimètres pour faciliter l’adaptation au chargement.
5 – Quels accessoires de sécurité pour le plateau fourrager ?
Plusieurs constructeurs proposent enfin des systèmes alternatifs à la pose manuelle de sangles à chaque chargement du plateau fourrager. Barrière rigide, sangles automatiques ou même par piques verrouillant le dessus du chargement, les systèmes pour sécuriser le transport des balles ne manquent pas.
Rappels de la réglementation routière
Véhicule réceptionné, Poids total maxi plein : 16 t en 1 essieu, 29 t en double et 32 t en triple. Poids total roulant maxi : 38 t avec 1 ou 2 essieux, 40 t avec 3 (à condition que le tracteur l’accepte, voir le PTRA sur le certificat d’immatriculation). Vitesse maxi : 40 km/h si le tracteur et le plateau sont réceptionnés pour 40 km/h, 25 km/h dans les autres cas.
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