Les chantiers d’ensilage de maïs 2024 attendent de faire feu. À l’image de la cuma de Stenay, dans la Meuse, qui a déjà mis les pieds à l’étrier la semaine dernière. En effet, pour se mettre en jambe, elle a ensilé une paire d’hectares de maïs. Mais c’est le tout début car cette année, l’ensileuse devra récolter au moins 350 ha. « Si tout va bien, on pourra commencer en fin de semaine », espère Alphonse Boksebeld, président de la cuma. Entendez par là : « S’il ne pleut pas. »
Les chantiers d’ensilage 2024 en attente
Car du côté du chantier, tout est prêt. « Nous avons réuni la quinzaine d’adhérents la semaine dernière pour organiser le planning de la récolte, explique le président. Il est défini selon la précocité des variétés, leur stade de développement, leur maturité et la localisation des parcelles. Mais aussi le type d’élevage et les besoins des éleveurs. »
Cette année, les chantiers risquent de débuter avec un retard de deux semaines. Il faut toutefois dire que le maïs a bien compensé son retard. « Avec des semis s’étalant du 12 avril jusque début juin, on ne pensait pas réussir à récolter les maïs sur une période si courte », ajoute Alphonse Boksebeld. Cette année, la récolte devrait se poursuivre pendant trois semaines. Comme chaque année.
Gros débit de chantier
La cuma de Stenay peut pour cela s’appuyer sur une ensileuse Claas Jaguar 940 qui assure sa troisième campagne. En prestation complète avec son chauffeur et le carburant, elle peut ensiler plus de 30 ha en une journée. « Il faut aussi que les adhérents aient suffisamment de remorques pour transporter l’ensilage et que l’on puisse commencer le chantier tôt », précise le président, également responsable de l’activité.
Au niveau de la quantité ensilée, il n’y a pas d’inquiétude, les silos devraient se remplir facilement. En revanche, la qualité des ensilages sera peut-être compromise. Les plantes sont tellement grandes et les épis un peu plus petits, les grains risquent de se perdre et d’être dilués. « Mais je suis rassuré, cette année, l’ensileuse a beaucoup de surfaces à récolter et l’activité risque d’être encore plus rentable », estime Alphonse Boksebeld, soulagé. En attendant, les chantiers d’ensilage 2024 se préparent.
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