Des pelles pour tous les goûts dans le Lot

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Des pelles pour tous les goûts dans le Lot

En cuma, il est utile de prévoir la remorque servant aux déplacements de la mini-pelle (photo d’illustration).

Les cuma du Lot plébiscitent l'achat de pelles mécaniques de puissances variables. Sur l'exploitation, dans les hangars ou bien les parcelles, ces petites machines passe-partout font le bonheur des adhérents à des tarifs particulièrement intéressants. Trois exemples dans ce département.

SOMMAIRE
Dans le Lot, voici trois exemples de cuma proposant une activité ‘pelle mécanique’.

À Cazillac, brise-roche et enfonce-pieux plébiscités

À la cuma de Paunac à Cazillac, une bonne moitié des adhérents (soit une quinzaine d’agriculteurs) adhèrent à l’activité ‘pelle mécanique’.

« Cela fait partie des activités qui fonctionnent bien », indique Olivier Roche, le président de la cuma. « Même si elles ‘tournent’ toutes bien », précise-t-il en souriant. Dans cette cuma d’éleveurs, l’activité ‘pelle mécanique’ démarre autour de 2017. Ils renouvellent ensuite la machine en 2022. « Nous avons choisi une machine de 3,8 tonnes, ajoute-t-il. Elle est mobile grâce à une remorque, qui fait partie de l’équipement. Elle comprte aussi deux godets à terre et un plus large pour les fossés. Nous avons également choisi d’investir dans un brise-roche, sur lequel un enfonce-pieu est adaptable »

Ces derniers équipements, « pas très onéreux », selon le président, se sont avérés très utiles à l’usage.

« La pelle est assez maniable et peut se faufiler entre les arbres pour les clôtures, constate-t-il. Le brise-roche est très pratique sur les causses. On peut en effet creuser le trou avec, puis enfoncer le poteau de clôture avec l’enfonce-pieu. Si bien que nous n’utilisons plus notre enfonce-pieu attelé ! »

L’année dernière, la machine a réalisé plus de 400 heures. Les responsables ont construit une tarification astucieuse : « Tout adhérent engagé sur ce matériel paie un ‘forfait d’entrée’ de 75 €, prélevé s’il ne l’utilise pas ou peu. S’il l’utilise moins de 10 heures, il devra s’acquitter de ces 75 € et d’un tarif horaire de 17,80 € de l’heure. Et s’il l’utilise au-delà de 10 heures, le tarif de 17,80 € de l’heure sera appliqué, mais il ne sera pas prélevé du forfait d’entrée. « Un système qui, finalement, permet de mettre tout le monde à peu près sur un pied d’égalité », explique Olivier Roche.

À Belfort du Quercy, une pelle Yanmar de 2,7 t pour moins de 15 € de l’heure

À la cuma de Belfort-du-Quercy, l’équipe a renouvelé l’hiver dernier sa pelle mécanique de 2,7 tonnes. Il s’agit du deuxième renouvellement, après deux machines d’occasion. « On a fini par avoir du jeu dans les bras, la flèche, et les chenilles ont aussi fini par s’user, précise Thierry Castelnau, le président. La nouvelle machine a été achetée neuve, une Yanmar, pour un montant de 42 000 € HT. Et la remorque, de marque Deves, a été renouvelée en 2019 pour un coût de 5 200 € », souligne-t-il.

Une pelle Kubota pour la cuma de Trébaïx.

La pelle Kubota de la cuma de Trébaïx dans le Lot.

Thierry Castelnau poursuit : « Notre crédo, ce sont des renouvellements réguliers pour fournir aux adhérents des matériels performants et fiables. » Les éleveurs du secteur complètent leurs activités avec du melon et de l’arboriculture. S’ils apprécient de pouvoir compter sur une pelle capable d’évoluer dans les hangars, les cours de ferme ou sous les filets pare-grêle, c’est la réparation des réseaux d’irrigation qui occupe une grande partie du planning de la machine. Mais aussi l’entretien des fossés. « Et celui des poteaux ou des barrières ! », complète Thierry Castelnau.

La pelle comprend des godets de terrassement de respectivement 30, 50 et 120 centimètres. « C’est beaucoup plus pratique de faire appel à de la location, détaille le président. Quand il y a un souci sur un système d’irrigation, on peut travailler avec la pelle, attendre de recevoir la pièce et s’organiser les uns avec les autres. » Une organisation jugée plus souple que l’habituelle location, encadrée de délais souvent plus serrés. Le tarif est également attractif. « Nous ne l’avons pas encore calculé pour cette nouvelle machine.Mais notre objectif est de rester en dessous des 15 € de l’heure », détaille -t-il.

À Trébaïx, une pelle Kubota de 2,2 t, des godets… et une griffe

À la cuma de Trébaïx, les adhérents, sont essentiellement des viticulteurs et des céréaliers. Ils peuvent désormais compter sur une mini-pelle Kubota de 2,2 tonnes. Achetée d’occasion (avec 600 heures au compteur) autour de 18 000 €, elle est équipée de godets de 1,20m, 1,40 m et 1,60 m de largeur. Mais également d’une griffe (déportée), « bien pratique pour arracher les souches de vignes », note Christian Roucanières, le président de la cuma.

« Son rayon de braquage est inférieur à 2 mètres, ce qui permet de la faire évoluer facilement entre les rangs et dans les espaces étroits », précise-t-il. « C’est un matériel très pratique pour faire plein de ‘bricoles’, creuser des tranchées, accéder aux tuyaux qui fuient, planter des arbres… énumère-t-il.

 

La cuma de Belfort-du-Quercy possède une pelle Yanmar.

La pelle Yanmar de la cuma de Belfort-du-Quercy.

La cuma de Trébaïx a donc investi conjointement dans une remorque à atteler au tracteur de 90 ch de la cuma, pour 6 000 €. « Les engagements sont très variables, explique Christian Roucanières, j’attends de voir la réalité de l’utilisation de cette pelle. Mais j’entends dans les cuma qui ont déjà sauté le pas, que ce genre de matériel est souvent utilisé au-delà des attentes », indique-t-il.

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