Il est de ces matériels qui ne passent pas inaperçus dans la cour des cuma. À Martigné-sur-Mayenne, la mini-pelle, toute nouvelle, fait partie de ces outils remarqués. Dès la réflexion et le choix d’investissement, le projet dénote pour la coopérative d’agriculteurs. Les responsables du projet de la mini-pelle en cuma disposent de peu de références et d’assez peu de recul sur ce genre d’activités. Surtout, la question de l’irrégularité des besoins pose un caillou dans la chaussure. Difficile d’imposer un engagement des adhérents sur plusieurs années.
Une bonne occasion concrétise le projet
À la faveur de rencontres avec des cuma voisines équipées, les responsables de la cuma de Martigné font avancer leur réflexion. Leurs homologues confortent l’idée qu’un engagement ferme sur ce type de matériels semble compliqué et peu adapté. Néanmoins, le conseil d’administration est suffisamment rassuré pour sauter le pas.
Restent toutefois quelques points à creuser. La méthode d’accès au matériel est un exemple. Location ou achat? Occasion? Finalement, la coopérative enclenche le processus d’investissement. Elle met le grappin sur un modèle de 8t Kubota. L’outil a 1.000h, c’est une bonne affaire!
Mini-pelle en cuma: proximité, souplesse d’utilisation et disponibilité
«Il faut savoir prendre des risques. Et vu l’occasion que l’on a eue, il n’y avait pas à hésiter», analyse Laurent Dalibard.
La cuma a prévu un volume d’activité de 500h/an. Depuis son arrivée mi-septembre, la mini-pelle a déjà ajouté une centaine d’heures à son compteur. Le président de la cuma constate encore: «c’est un matériel polyvalent. Il est très utile pour les adhérents.»
C’est ainsi que la cuma a développé un service de proximité, souple… bref, de qualité.
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