L’Union des cuma des Pays de Loire s’est dotée d’un projet politique, qui couvre trois grands domaines. A savoir : l’appui aux cuma et à la vie du réseau, installation et dynamique de territoire, veille et innovation. Les étudiants d’une classe de BTS du Campus de Pouillé ont mené l’enquête auprès de 72 cuma pour connaître leurs besoins concrets autour de ces trois axes. Ils en ont rendu compte avec leur enseignante Justine Desruelle le 26 janvier lors de l’assemblée de section du Maine-et-Loire. Un événement qui avait lieu dans leur établissement, rien de mieux pour rendre les cuma plus familières aux futurs agriculteurs et salariés agricoles.
Le renouvellement des générations est sur la table
D’emblée, 41% des responsables de cuma considèrent le renouvellement des générations comme le premier enjeu à 5 ans. Nettement devant l’évolution des productions ou des besoins des adhérents. Et les trois-quarts des groupes mettent d’ailleurs sur la table le devenir des exploitations adhérentes, régulièrement ou de temps en temps. D’autre part, 57% des cuma mettent en place une aide à l’installation des JA. Cela semble d’autant plus spontané ou facile qu’il s’agit de cuma avec des adhérents nombreux et un chiffre d’affaires élevé.
Quand un projet politique se concrétise.
Attentifs aux prix mais ouverts à l’innovation
Le prix toujours plus élevé des matériels constitue quant à lui une autre préoccupation bien actuelle. Pour y faire face, presque une cuma sur trois fait le choix de reporter les renouvellements. Une sur quatre cherche quant à elle à se grouper avec d’autres pour mener les négociations d’achat. Ces difficultés n’empêchent pas l’innovation dans les investissements ou les pratiques. Mais différents freins s’expriment pour se lancer : besoin de témoignages d’autres agriculteurs, d’accompagnement ou simplement d’informations, manque de références réglementaires et de financements.
Aux manettes de l’assemblée : Julie Azéma, directrice de l’Union des cuma des Pays de la Loire, Yves-Mary Houdmon, président de la section Maine-et-Loire, et Emmanuelle Grimaud, référente du territoire.
Les chiffres clés du Maine–et-Loire
Cette assemblée de section a également permis de publier quelques chiffres clé.
- Le Maine-et-Loire compte aujourd’hui 213 cuma, soit environ 6000 adhérents.
- Ces groupes emploient 86 salariés permanents.
- En 2022, les cuma du département ont réalisé un chiffre d’affaires total de 28,5 millions €, et investi 21,3 millions.
Enfin, lors de l’assemblée du 26 janvier, deux nouveaux administrateurs ont rejoint le conseil de proximité : Sébastien Pihee, et Bertrand Delanoe. A suivre dans quelques jours : l’assemblée des sections Loire-Atlantique et Sarthe, et celle celle de l’Union tout entière, après celle de la section Vendée.
La « super cuma » Camacuma était aussi au programme de l’assemblée.
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