L’AG de la cuma Défis 85, s’est faite conjointement avec celle la section Vendée de l’Union des cuma des Pays de Loire le 25 janvier à St Mathurin. Ce fut l’occasion de présenter l’ensemble des activités déployées par cette cuma départementale. Parmi elles, figure notamment l’activité déchiqueteuse développée sur les deux départements Vendée et Deux-Sèvres. Au total, 614 heures ont été effectuées en 2023 pour un tarif de 400 €/h. La cuma a sondé ses adhérents « déchiqueteurs ». Clairement, l’émondage mécanisé des haies représente une piste intéressante pour les adhérents vendéens.
Besoin d’un chauffeur spécialisé
Cette nouvelle prestation devrait s’articuler avec l’activité déchiquetage déjà en place. Le projet comprend un investissement dans une pelle et une pince munie d’un guide de tronçonneuse. La finalisation des investissements se fera avec la cuma Deux-Sévrienne du Bocage, associée à l’activité déchiquetage.
Le point central qui déterminera la réussite du projet est le recrutement d’un salarié compétent : « c’est le cœur de l’activité » plaide Michel Seznec de l’Union des Cuma qui suit les activités de la cuma défis 85. Profil idéal ? Un connaisseur de l’abattage de bois et du maniement de la tronçonneuse, à l’aise dans la conduite d’une pelle compte-tenu de coup de main à prendre… L’enjeu financier est important. Les responsables espèrent décrocher des subventions jusqu’à 80 % pour l’achat d’une pince. Le tarif prévisionnel pour cette nouvelle activité s’établirait à 150 €/h de pelle, plus un forfait de déplacement.
Cuma Défis 85 : du bois à la pelle
« Nous avons l’ambition d’être opérationnel en août 2004 » annoncent les responsables de la cuma. Des représentants de la coopérative ont pris contact avec des cuma d’autres départements qui développent ce type d’activité. Le projet porté par la cuma est étudié en parallèle avec la SAS Valdéfis. Cette société est en en effet en capacité de répondre aux marchés publics de plaquettes de bois agricoles. Avec un objectif partagé de gestion durable des haies et de préservation des ressources en bois.
Et des granulés de bois en local ?
La valorisation de cette filière fait écho aussi au projet « Granulocal » qui a germé dans les territoires couverts par le Sydev (syndicat départemental d’Energie et d’équipement). Suite à la hausse des prix du granulé en 2022 liée à la crise énergétique, les élus du territoire explorent en effet les possibilités de production locale. L’Union des cuma des Pays de Loire est sollicitée pour animer une démarche d’étude sur la faisabilité technico-économique du granulé de bois « Made in Vendée ».
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