En moyenne 185 km pour 100 000 € de vente
Le groupe a commencé par calculer les distances nécessaires à la transformation et à la livraison. Pour générer 100 000 € de chiffre d’affaires ‘local’, chacun parcourt de 16 km à 482 km, pour une moyenne qui se situe à 185 km.
La disparité du résultat traduit la grande diversité des systèmes, des produits et des modes de commercialisation au sein du groupe. Pour autant, le collectif s’est fixé comme objectif de réduire de 10 % ce ratio moyen à l’horizon de cinq ans.

Le collectif Cabaal, ici lors d’un groupe de travail en 2023, envisage l’action collective notamment pour réduire les consommations de carburant qu’induit la commercialisation des produits locaux.
Circuit d’alimentation court : la mutualisation pour aller plus loin
Individuellement, chaque tournée est optimisée. Et si la mutualisation fait partie des idées pour augmenter son chiffre d’affaires plus fortement que son nombre de kilomètres, le groupe a déjà pu constater que la mise en application n’est pas si simple.
Lors de tests pour livrer quelques nouveaux collèges dans le département, il s’est par exemple confronté à l’obstacle majeur des normes sanitaires. Ainsi, Blandine, productrice de crèmes et yaourts, a bien pu livrer les œufs d’Amélie. Mais la réciprocité n’aurait pas été possible. En effet, si les œufs d’Amélie acceptent d’être transportés en ‘froid positif’ entre 2 °C et 6 °C (température recommandée pour les yaourts), les yaourts de Blandine ne peuvent pas être transportés à la même température que les œufs (entre 10 °C et 18 °C).
Il reste quelques années au collectif pour continuer à plancher sur ce genre de problématiques, et atteindre son objectif.
Pour plus d’information, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com :