.@StTRAVERT participe aujourd’hui à Bruxelles au Conseil des ministres de l’Agriculture de l’Union européenne. A l’ordre du jour : futur de la PAC, suivi des marchés, négociations commerciales. #Agrifish pic.twitter.com/cxAuTdMWnP
— La France dans l’UE (@RPFranceUE) 29 janvier 2018
« La PAC ne saurait être la variable d’ajustement du prochain cadre financier pluriannuel », a lancé M. Travert au cours d’un débat sur « la PAC après 2020 » avec ses 27 collègues dans le cadre d’un conseil des ministres de l’UE. L’Union est en pleine réflexion sur la composition de son cadre financier après 2020, le départ du Royaume-Uni de l’UE représentant une perte nette pour les finances européennes.
De nombreuses voix se sont élevées pour défendre le budget de la PAC, de crainte de voir la seule politique européenne financée à 100% par l’UE ponctionnée au profit d’autres priorités, comme les politique de défense et de migration. « Comme l’a affirmé le président de la République le 25 janvier lors de ses vœux au monde agricole français, malgré le Brexit et l’émergence de nouvelles priorités, le budget de la PAC ne doit pas être moins ambitieux », a insisté Stéphane Travert.
La Commission, qui réfléchit en outre à la « modernisation » de la PAC pour la période d’après 2020, a dévoilé ses premières idées en novembre dernier, prônant plus de subsidiarité en faveur des Etats membres. Pour Stéphane Travert, il faudra éviter « une distorsion de concurrence », et « s’assurer que chacun contribue équitablement à l’effort collectif ».
A ce titre, il s’est « fermement opposé » à toute idée de cofinancement national en ce qui concerne les aides directes aux agriculteurs. La Commission doit publier sa proposition sur le cadre financier pluriannuel au mois en mai et celle sur l’avenir de la PAC dans la foulée.
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