Adaptable sur tout type de tracteur. Performante dans beaucoup de cultures. « On ne voit pas du tout d’égrenage. » À sa liste des atouts de la faucheuse andaineuse MacDon D125, Thibault Mordel ajoute les rabatteurs, « efficaces ». Ou encore le système de flottaison active sur le montage adapté à l’attelage trois points. « On va bien chercher au sol. » Le chauffeur mécanicien de la cuma du Printemps résume ainsi son avis d’utilisateur de la faucheuse andaineuse MacDon : « Les points forts sont sur la conception globale de la machine. »
Avis d’utilisateur de la faucheuse andaineuse MacDon D125 en vidéo
Un équipement qui impose peu de puissance mais un gabarit
La plateforme de coupe MacDon est arrivée à la cuma située à La Grigonnais pour sa récolte 2023. En en entreprenant la description, l’unique salarié de la coopérative précise le besoin en traction : « Il faut bon relevage avant, avec une prise de force, trois distributeurs hydrauliques et suffisamment de poids sur l’arrière. » Car l’appareil pèse 2,5 t. Il appelle néanmoins peu de puissance.
« Nous avons deux demi sections. Chacune dispose d’un tapis. L’entraînement se fait par la centrale hydraulique, elle-même entrainée par la prise de force », déroule Thibault Mordel. Les deux tapis tournent indépendamment dans les deux sens et coulissent sur la largeur de la coupe. Ainsi l’opérateur a le choix d’un andain (2 m) central ou latéral, à gauche ou à droite. Thibault Mordel nuance : « J’évite tout de même de travailler en andain central car ça signifie que le tracteur passe dessus ensuite. »
Autre inconvénient de l’outil frontal, le nez du Massey-Ferguson amasse la poussière. « Je souffle la grille 3 à 4 fois par jour. Nous n’avions pas anticipé ce bouchage. » Enfin, le chauffeur estime que l’amplitude du relevage de la faucheuse est un peu juste. « Lorsque les andains sont volumineux, elle ne passe pas au-dessus. Il faudrait activer aussi le relevage du tracteur, mais ça impliquerait de toucher aux réglages à chaque fois. »
La cuma avait déjà le tracteur et de la main d’œuvre disponible
En contrepartie, l’outil frontal dispense d’un poste de conduite inversé. Ainsi la cuma mobilise un de ses trois tracteurs déjà présents. « Nous sommes récemment passés de quatre à trois tracteurs, avec des outils plus larges et en augmentant les puissances », explique Stéphane Gaudin, le président de la cuma. Celles-ci sont entre 170 ch et 220 ch désormais. Si la coupe andaineuse ne valorise donc pas pleinement une telle force, le service complète néanmoins le volume heures annuel de l’activité traction.
La cuma du Printemps a investit 80 000 € pour la coupe andaineuse de 7,50 m, avec son chariot de transport. « Sur la route, nous n’avons pas besoin d’escorte et on roule à 40 km/h », apprécie encore le chauffeur.
Les photos de l’avis d’utilisateur de la faucheuse andaineuse MacDon D125
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