D’autres acteurs s’intéressent au lait que Lactalis laisse

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D’autres acteurs s’intéressent au lait que Lactalis laisse

Sortie d'ornière en vue pour le producteur concernés par l'arrêt de collecte de Lactalis ?

En réaction à l’annonce de Lactalis d’arrêter sa collecte du lait dans plusieurs élevages, l’union des organisations de producteurs concernée se mobilise pour dégager des solutions. Elle partage un premier signal positif pour les éleveurs.

Une demande de lait suffisante existerait. C’est un message rassurant qu’adresse l’Unell en conférence de presse le 5 novembre 2025. Globalement, « le potentiel d’achat par les laiteries permet de couvrir les volumes. ». Retour sur l’annonce de l’arrêt de la collecte de Lactalis du 25 septembre dernier.

Arrêt de collecte Lactalis dès 2025-2026

Le lait des 272 producteurs dont Lactalis se désintéressera dès 2025 – 2026 devrait couler vers un autre débouché. Le 25 septembre 2024, l’industriel annonçait son intention de cesser sa collecte de lait chez 121 éleveurs du sud des Pays de la Loire et du Poitou, ainsi que chez 151 autres de l’est du pays. Depuis, l’Union nationale des éleveurs livreurs de Lactalis travaille pour « identifier et proposer une solution de commercialisation pour chaque producteur », exprime son président, Yohann Serreau, précisant même un calendrier.

Chaque cas devra avoir une solution adaptée identifiée d’ici à la fin de l’année. C’est-à-dire avant l’envoi des courriers officiels de dénonciation prévu à partir de janvier, et par extension avant le démarrage de la période de préavis (un an dans le cas général).

Une solution pour chaque producteur d’ici à la fin de l’année

« Nous avons décidé un plan d’action en quatre étapes. La première a été de nous structurer et nous entourer pour trouver des solutions à tous les producteurs concernés. » Le président de l’Unell souligne la dimension collective de la démarche. Seulement trois organisations de producteurs sont directement impactées. Néanmoins, « l’ensemble des onze OP de l’Unell s’est mobilisée pour gérer la situation. »

Le cabinet mandaté pour mener dans un premier temps l’évaluation globale a contacté plus de vingt laiteries sur ces zones. L’Unell retient que ces retours indiquent clairement qu’à l’ouest, le besoin des clients couvrira les 79 Ml concernés par la décision de Lactalis.

Pour le bassin est, le potentiel semble exister aussi pour absorber le volume (76 Ml). Néanmoins, l’étude nécessite d’être affinée. Yohann Serreau explique : « Les laiteries sont plus diversifiées, par exemple en termes de capacité d’accueil. Il y a aussi à prendre en compte que le contexte topographique de montagne complexifie les circuits de collecte. »

272 éleveurs concernés, 272 cas particuliers

Le communiqué poursuit : sur novembre s’ouvre « un travail minutieux de vérification au cas par cas de la demande d’achat et de l’offre producteur. » Après quoi viendra le temps « d’orienter des groupes d’éleveurs vers les laiteries les plus à même de répondre à leurs souhaits et à leurs contraintes. » Puis celui de la mise en relation.

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