Ordinateur dans le bureau
Tout d’abord, la grosse majorité des agriculteurs, les 90 %, utilisent un ordinateur pour réaliser leurs tâches administratives. Pour la plupart, 59 %, l’ordinateur n’est utilisé que pour l’exploitation. À ce titre ce sont les chefs d’exploitation seuls (42 %) ainsi que leurs salariés (pour 17 % des cas), qui utilisent cet outil. Les restants, soit 40 % tout de même, avouent utiliser l’ordinateur familial pour effectuer les démarches nécessaires à l’exploitation.
Grâce à l’étude Agrinautes réalisée chaque année par la société ADquation, on sait également que les équipements en tablette ont tendance à diminuer au bénéfice de ceux portables. Tout comme les ordinateurs fixes. En revanche, le smartphone est devenu un outil primordial dans les exploitations. Il est utilisé tout au long de la journée, et souvent mis de côté le soir.
Avoir internet
La plupart des interrogés par notre sondage estiment être relativement bien équipés, avec 81 % des réponses. 12 % évaluent leur équipement sous dimensionné. Au contraire, 6 % d’entre eux se sentent suréquipés.
Pour pouvoir effectuer ses tâches administratives, l’agriculteur doit avoir accès à internet. Selon l’enquête Agrinautes, 95 % des agriculteurs interrogés sont couverts sur leur exploitation. Avec à peu près le même taux de couverture dans les parcelles mais avec une connexion moins puissante.
Pas de renouvellements d’équipements informatiques prévus
Quant à la stratégie d’achat, nombreux sont les agriculteurs qui n’hésitent pas à investir, 35 % prévoient un billet de 1 000 euros pour l’achat de leur ordinateur, 27 % consacrent 700 euros et 13,5 % pour des achats à 1 500 euros et 500 euros. Toutefois, peu de chefs d’exploitation prévoient un renouvellement puisque la plupart décident d’en acheter un nouveau lorsque celui-ci ne fonctionne plus. Mais 31 % des interrogés affirment renouveler leur ordinateur tous les cinq ans.
Une ambiguïté par rapport aux achats de machines agricoles qui sont renouvelés et qui bénéficient d’une vraie réflexion sur la revente au moment de l’achat. Peut-être le résultat d’un manque de marché de l’occasion même si certaines plateformes (du type Back Market) ou fournisseurs proposent maintenant de reprendre le matériel informatique. Les comptables estiment que « l’achat de matériel informatique est amorti sur trois ans ». Mais ces achats font-ils réellement l’objet d’amortissement ?
Quid de la réparation des équipements informatiques
Dans la logique de préserver son matériel informatique le plus longtemps, la présence d’un service après-vente est un critère important à l’achat. Viennent ensuite la rapidité et l’efficacité de la machine puis sa fiabilité. En fait, le prix n’est une composante prise en compte que par 10 % des agriculteurs. Cependant, 36 % des interrogés disent avoir accès à un service après-vente mais ne pas l’utiliser et 27 % affirment ne jamais réparer leur ordinateur.
Enfin, l’investissement dans des logiciels de suivi de l’exploitation est chose courante. 67 % des agriculteurs estiment en utiliser. Même si le prix est assez onéreux, le rapport qualité-prix est soulevé. D’ailleurs, 40 % d’entre eux consacrent 500 euros chaque année pour avoir accès à ce matériel et 37 %, 200 euros.
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