Tracteurs à fourches, chariots élévateurs, mini-pelle… ces engins de levage sont soumis à la vérification périodique générale (VGP). Un contrôle obligatoire trimestriel, semestriel ou encore annuel suivant le type de matériel. Il s’avère essentiel pour éviter les risques d’accident et garantir la sécurité de tous. Et encore plus lorsqu’il y a des salariés dans les exploitations (expérimentés ou non, apprentis, stagiaires, agents de remplacement, saisonniers…) susceptibles d’utiliser ces types de matériels. Ces vérifications permettent le maintien en conformité des équipements mais peuvent présenter également l’opportunité d’élargir les connaissances des agriculteurs au niveau de la sécurité.
Nouveau service, nouvelle organisation à la cuma des Madeleines
Suite aux recommandations de la frcuma Grand Est sur l’importance de respecter cette réglementation, l’idée d’organiser ce contrôle de façon collective a germé dans la tête de certains administrateurs de la cuma des Madeleines située à Void-Vacon, il y a quelques années. En 2022, un des adhérents a remis le sujet sur la table. L’idée a été relayée et un tiers des adhérents a émis le souhait de participer à ce nouveau projet.
Selon leurs besoins, les agriculteurs peuvent faire vérifier leurs engins de levage tous les trois ou six mois.
Début 2023, les adhérents de la cuma se sont réparti les rôles. Certains ont géré la partie administrative et d’autres la partie organisationnelle. Un appel d’offres vers deux sociétés a été lancé et les adhérents ont sélectionné AGVP. Cette société proposait en effet le tarif le plus intéressant grâce à leur forfait à la journée et non à la machine.
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50 € la VGP
Dans un premier temps, les membres de la cuma ont choisi la date qui leur convenait le mieux. Autant pour les agriculteurs que pour le prestataire de service. Un planning qui considérait les obligations et les disponibilités de chacun a été établi sous forme de tableau, pour désigner l’ordre de passage. Les membres ont décidé de tenir compte de certains facteurs et de donner la priorité aux éleveurs, par exemple.
La cuma des Madeleines a dû s’organiser et établir un planning avec les priorités de chacun.
30 minutes par engin : c’est le temps nécessaire pour un contrôle. Ce qui fait qu’un adhérent n’est mobilisé qu’une heure et demie à deux heures selon le nombre de matériels qu’il a à contrôler. Une optimisation du temps nécessaire dans ce métier. Il faut compter environ 50 € par machine agricole, forfait de déplacement compris. Habituellement, les tarifs varient de 55 € à 90 € sans le forfait de déplacement, une économie non négligeable.
Grâce à la cuma des Madeleines, 16 matériels, dont celui de la cuma, ont pu bénéficier de ce contrôle obligatoire en une seule journée. Les adhérents sont ravis de s’être organisés de façon simple et rapide. Ils ont tous obtenu un rapport de vérifications pour chacun de leurs engins de levage. Ainsi, les agriculteurs peuvent prévoir d’éventuelles réparations. Ils sont rassurés mais surtout savent qu’ils sont en conformité. Cela prouve également leur volonté de respecter les règles et ce rapport peut servir de document d’appui en cas de souci.
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