Rappelez-vous, après l’édition de février 2019, le SIMA souhaitait se renouveler à l’approche de son centenaire et décidait de se repositionner à l’automne (en novembre 2020). Un choix pour développer le visitorat notamment demandé par certains exposants. Mais en raison de la crise du Covid-19, le salon (re)bougeait ses dates pour revenir à février 2021. Puis, un rebond de l’épidémie conduira finalement à un nouveau report du SIMA en novembre 2022. Cette édition a connu un succès mitigé avec 153 000 visiteurs professionnels (contre 230 000 en 2019). Un résultat qui s’explique sans doute par un contexte particulier post-covid ainsi qu’une perte de repères temporels pour les visiteurs. « Le marché français des agroéquipements reste le plus important d’Europe, devant l’Allemagne. Donc la France a besoin d’une vitrine comme le Sima » insiste Laurent de Buyer (directeur d’Axema). Aussi, le salon a écouté ses visiteurs et ses exposants et a retravaillé sa copie pour 2024.
Les nouveautés du Sima 2024 pour les visiteurs : des démonstrations et plus de convivialité
« Il faut remettre de la convivialité dans le Sima » présente Jean-Christophe Regnier (trésorier d’Axema et directeur de Lemken France). Une volonté qui se concrétisera à travers des espaces de restauration régionaux et des espaces de partage. Ensuite, autre objectif : renforcer l’intérêt du salon pour ses visiteurs. D’une part, « le Sima veut devenir un terrain de démonstrations indoor ». Un choix permettant au salon de proposer à ses visiteurs des démonstrations quelles que soient les conditions météo. D’autre part, la partie des Sima Innovation Awards va également être retravaillée.
Des évolutions qui contribueront à redonner du sens à ce grand salon agricole. En effet, les attentes des visiteurs ont aujourd’hui changé, ils ne viennent plus (ou moins) pour découvrir les nouveautés des grandes marques. Ils ont souvent déjà eu les informations avant que ne se tienne le salon. Prenons l’exemple du nouveau Xerion de Claas. Le tracteur a été aperçu d’abord sur les réseaux sociaux, puis traité dans les médias et sera visible sur les salons en fin d’année. L’intérêt pour un visiteur sera donc de pouvoir monter dedans, idéalement le voir au travail, tout en partageant un moment convivial avec les professionnels du secteur.
Et pour les exposants : un coût en recul et un système d’invitations retravaillé
Par ailleurs, Axema souhaite réduire le coût du Sima pour les constructeurs. Ainsi, la durée du salon passe de 5 à 4 jours. L’intérêt est double : réduire les frais directs (logement et restauration des équipes présentes), mais aussi simplifier le démontage (grâce aux dates) et donc optimiser les coûts de transport pour le retour des machines.
Autre attentes des exposants, (re)développer le visitorat. « Nous avons reculé les dates à fin novembre pour tenir compte de l’actualité des travaux des champs, mais aussi pour éviter d’être en parallèle de l’EIMA en Italie » explique Laurent de Buyer. En complément, le système des invitations va également être revu pour faire venir plus de visiteurs.
En conclusion, « nous voulons faire un salon où toute la filière va vouloir venir ».
À vos agendas donc, le rendez-vous est posé du 24 au 27 novembre 2024 au parc des Expositions de Paris Nord Villepinte.
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