L’association avec une céréale remédie à une limite fréquente des cultures de protéagineux: leur forte variabilité du rendement. Cette solution apporte néanmoins son lot de complications. Aux premiers rangs de celles-ci, le besoin d’opérer un tri trouve néanmoins des réponses déjà usitées sur le terrain, qui facilitent l’accès à la technique de l’association. L’initiative de la cuma du Grez, dans le Maine-et-Loire, en fait partie.
Tri en collectif: 1t/h et une organisation de l’activité en secteurs
Une trentaine d’éleveurs sollicite son trieur. Il se déplace près d’eux, «un peu quand on veut», témoigne Julien Gardez. Sur son système de production bio, l’outil intervient pour séparer les grains de pois ou féveroles issus de méteils. «Il permet aussi aux agriculteurs de faire leurs semences fermières.»
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