L’imagerie 3D est l’une des dernières technologies numériques mise en œuvre dans la filière ovine. Elle était présentée, ainsi que plusieurs autres innovations, avec l’appui de l’Idele, Inn’Ovin et le Ciirpo, au salon Tech Ovin 2023. Cette nouveauté repose sur l’utilisation de caméras qui prennent en photos l’animal. On pourra ainsi estimer sa note d’état corporel. Alors que les effectifs dans les élevages ne cessent de croître, un nouvel outil comme celui-ci fiabilise l’évaluation régulière de chaque animal. Cette technologie est encore très peu diffusée dans les exploitations ovines.
Identification basse et haute fréquence,
Dans la même veine, l’identification électronique UHF (Ultra Haute Fréquence) s’adapte à la lecture de lots d’animaux à distance, tout comme la lecture individuelle de proximité. Un moyen de collecter les numéros individuels sur des lots en mouvement, et de réaliser rapidement des inventaires automatiques. Avec un lecteur fixe ou portable, la distance de lecture va de quelques centimètres jusqu’à 2,50 m.
Une intensité plus grande que celle assurée par l’identification électronique « Basse fréquence ». Rappel : la boucle sur l’animal ne contient pas de batterie. Elle est téléalimentée par le lecteur au moment de la lecture. Grâce à l’identification électronique, on gère individuellement le troupeau. Par exemple, on va donner à chaque animal la bonne quantité de concentré (DAC) ou de traitement. Dans ce dernier registre, figure aussi le pistolet de traitement connecté. Celui-ci calcule la dose en fonction du poids. Avantages : économie de produits, respect de bien-être animal (pas de surdosage) et confort d’utilisation de l’éleveur.
Technologies numériques pour la pesée
Toujours dans l’esprit de soulager le travail de tri, la bascule connectée va enregistrer automatiquement les poids des animaux grâce à leurs boucles d’identification électronique. Elle peut être combinée à des portes automatiques. On peut alors créer des lots automatiquement en fonction du poids. Avec l’autopesée on s’affranchit carrément du chantier de pesée. En effet, les animaux peuvent être pesés à tout moment. Les données sont enregistrées dès qu’un poids est détecté. L’éleveur peut être ainsi être alerté rapidement des troubles de santé d’un animal.
Et technologies numériques pour les clôtures
Dans la contention extérieure, la clôture connectée peut faciliter aussi la vie de l’éleveur. Avec un logiciel ou une application connectée, il peut suivre en temps réel l’état des clôtures. Il va pouvoir gérer à distance les électrificateurs. Et surtout recevoir une alerte en cas d’incident sur les clôtures.
Pour les éleveurs qui pratiquent le pastoralisme, les clôtures virtuelles ouvrent des perspectives prometteuses. Principe : un collier GPS sur l’animal, va le géolocaliser via le réseau satellitaire. Une mélodie est diffusée à l’approche de la limite virtuelle. Si l’animal continue de se rapprocher de la limite, la mélodie devient plus forte. Puis, s’il dépasse la limite, il reçoit un stimulus électrique. Après 3 séquences de mélodies et stimulis électrique, le capteur se met en veille et l’éleveur reçoit une alerte. Si l’animal revient dans la zone de pâturage autorisée, le collier se réactive. L’éleveur devrait pouvoir gérer ainsi le pâturage sans clôture physique !
Contention aux petits oignons
Le salon Tech Ovin était l’occasion de mettre en lumière différentes nouveautés avec ou sans technologies numériques, telle que la nouvelle cage de retournement proposée par les Etablissements Maréchalle. Ce spécialiste de la contention animale présentait son prototype de cage qui sera disponible en début d’année prochaine. L’opérateur aura accès avec cet outil à plusieurs manettes à commandes hydrauliques, lui permettant de positionner exactement l’animal. Il pourra ainsi réaliser son intervention avec le maximum de précision et de confort.
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