La cuma La Fourragère (Ille et Vilaine) a terminé sa seconde saison avec un semoir monograine Monosem à entraînement électrique. Il est employé en prestation complète. «Le tracteur qui sert au semis était d’avance équipé d’un guidage RTK, explique Frédéric Davy, responsable de l’atelier. Quand nous avons demandé des devis pour changer le semoir, Monosem nous a proposé un modèle électrique, qui pouvait exploiter le signal».
Garder le même tracteur
Les arguments du constructeur portaient sur le confort de travail, la précision du semis et l’absence de recoupements (économie de semence). Les responsables de la cuma ont fait le pari de se lancer. «La mise en route a été un peu compliquée car il fallait trouver les bons faisceaux électriques et la bonne version de logiciel pour que la console utilise notre signal RTK. Dans ce cas, il vaut mieux ne pas avoir à changer de tracteur en cours de saison, ou alors en gardant le même modèle».
Plus facile à biner
Le résultat est apprécié des adhérents, qui peuvent demander précisément une densité donnée. Autrefois, il y avait forcément un saut d’un jeu de pignons à l’autre. L’absence de doublons permet aussi de biner les zones de jonctions sans casser de pieds de maïs. Le binage étant par ailleurs facilité par le guidage RTK, qui assure des rangs bien rectilignes.
Le semoir Monosem 6 rangs travaille en combiné avec une herse rotative Lemken de 4 m fixe. La bande non hersée entre deux passages du combiné a néanmoins été labourée comme le reste. Elle a ensuite été nivelée par le rouleau frontal associé au combiné. L’ensemble est escorté sur la route.
D’autres témoignages de cuma sur leur semoir électrique:
- Cuma du Plateau de Ger (65 – Monosem/Softivert)
- Cuma La Clef des champs (56 – Väderstad)
- Cuma du Ciron (40 – John Deere).