Cuma de la Poussière : le rôle d’Émeline Bruneau au quotidien entourée d’hommes

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Cuma de la Poussière : le rôle d’Émeline Bruneau au quotidien entourée d’hommes

La cuma de la Poussière, dans l'Indre, est l'une des plus importantes de la région. Elle affiche un chiffre d'affaires de 570 000 €.

Depuis plus de quatre ans, Émeline Bruneau, 28 ans, est la secrétaire de la cuma de la Poussière. L’une des plus importantes de l’Indre. Rencontre.

Contrairement à ce que pourrait laisser penser son nom, la cuma de la Poussière est l’une des plus grosses cuma de l’Indre. Elle comprend en effet une centaine d’adhérents et une vingtaine de matériels. Elle dispose également d’un hangar, d’un atelier de réparation et de six salariés. Elle a également embauché Emeline Bruneau, dans l’administratif, en tant que secrétaire de cuma. Cette dernière nous parle de son métier.

Émeline, quel est votre parcours professionnel et comment en êtes-vous arrivée à occuper le poste de secrétaire de cuma ?

EB : J’ai passé un BTS assistante de gestion et enchaîné plusieurs postes divers. Puis j’ai été embauchée en tant que secrétaire pour le GIE (presse à huile de colza) fin 2018 à mi-temps.

En parallèle, j’étais surveillante dans un collège puis secrétaire dans un garage. Ensuite, j’ai entendu parler du départ de Karine, l’ancienne secrétaire administrative de la cuma, et j’ai postulé. Aujourd’hui, je suis à temps plein et mes journées sont bien chargées.

Quelles sont vos principales missions en tant que secrétaire de cuma ?

EB : Mes principales activités s’articulent notamment autour de la gestion des documents (bon de travaux, relevés d’heures…) et le contact avec les adhérents qui me sollicitent en cas de besoin.

Je m’occupe également de la facturation, du suivi des créances, de la saisie de facture, de la comptabilité et de la facturation des parts sociales. Je travaille en collaboration avec notre comptable de la fdcuma de l’Indre pour répondre au mieux aux besoins des adhérents.

Comment percevez-vous le travail dans un milieu majoritairement masculin ?

EB : Pour moi, il n’y a pas de différence à travailler avec des hommes ou des femmes. D’ailleurs, dans mon ancien métier (secrétaire dans un garage), mes collègues étaient principalement des hommes aussi. J’ai réussi à tisser des liens avec les adhérents, qui n’hésitent pas à me solliciter si besoin. Je ne ressens pas de discrimination liée à mon genre.

Selon vous, quels sont les points positifs et négatifs de votre métier de secrétaire de cuma actuellement ?

EB : J’aime beaucoup mon métier qui est très diversifié. Aucune journée ne ressemble ! J’ai la possibilité de travailler en autonomie, ce qui est un point clé pour moi. J’aime aussi le contact avec les adhérents, que ce soit par téléphone ou lorsqu’ils se déplacent à la cuma. Nous avons une très bonne entente entre collègues, et le fait qu’ils soient tous des hommes n’engendre aucun conflit. C’est très appréciable de travailler dans une bonne ambiance.

En revanche, certains adhérents sont assez peu impliqués dans la gestion administrative de leurs propres exploitations, ce qui nécessite parfois plusieurs relances. Il faut dire aussi qu’ils délèguent souvent la partie administrative à leurs épouses ! Mais dans l’ensemble, les adhérents et les collègues sont tous bienveillants, et le fait que je sois une femme ne change rien. La présence de femmes dans des rôles administratifs au sein du secteur agricole apporte une perspective différente et enrichissante.

Alléger la charge des administrateurs pour Jessica Alibay

Depuis son arrivée à la frcuma CVL, sur l’antenne de Chambray (Indre-et-Loire) en 2022, Jessika Alibay assure les missions habituelles d’une assistante de fédération en venant en appui aux animateurs et au comptable de l’AGC (rédaction de comptes rendus, éditions de rapports, démarches auprès du greffe…). Elle intervient également dans certaines cuma.

La frcuma a développé cet accompagnement administratif aux cuma dans l’objectif de réduire le point de la gestion des papiers pour les administrateurs. Aujourd’hui, Jessika Alibay intervient régulièrement dans cinq cuma et Nathalie Moreau dans une autre. Jessika nous explique cette mission.

Quelles tâches réalises-tu pour les cuma ?

JA : Ça dépend des cuma. Pour une cuma employeuse, à la création de l’emploi, je gère la collecte des papiers nécessaires, transmets les éléments au service paie de l’AGC, réalise les demandes d’aide à Ocapiat. Ensuite, je peux assurer un suivi des tableaux des temps de travail à partir de Mycuma planning et travaux.

Pour d’autres cuma, il s’agit de suivre les règlements fournisseurs, les relances des impayés, faire les courriers… L’intervention peut aussi être ponctuelle, comme l’organisation d’un évènement comme un anniversaire de cuma ou une porte ouverte (invitations, réservations, etc.).

Comment cela se passe-t-il ?

Un devis est établi préalablement à partir des heures envisagées et des frais de déplacement. Généralement, je passe faire le point sur place avec le président ou le trésorier de la cuma deux à trois fois par an, et j’effectue le reste du travail au bureau.

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