Un mois d’avril plutôt pluvieux, et un début mai qui suit la même tendance, n’ont pas suffi pas à recharger les nappes phréatiques et à empêcher l’état de sécheresse. Pour 60 % d’entre elles, le niveau est toujours inférieur à celui attendu à cette période de l’année.
La moitié des départements subissent déjà la sécheresse
Les récentes pluies n’empêchent pas 47 départements de faire l’objet d’arrêtés préfectoraux concernant les restrictions d’eau. Ces dernières concernent la moitié est des Pyrénées et l’ensemble des départements du pourtour méditerranéen. Mais aussi la vallée du Rhône, l’ouest du Massif central et une bonne partie du centre-nord de la France.
Quatre niveaux d’alerte
Pour connaître le classement de son département concernant les arrêtés sécheresse, le plus simple est de se rendre sur le site Propluvia. On y retrouve une carte avec la situation dans les différentes régions. Il est aussi possible d’identifier les niveaux de restriction pour chaque commune. Ces derniers sont de quatre ordres :
- Le niveau “vigilance” n’entraîne aucune interdiction. Il incite préventivement les particuliers et professionnels à agir pour réduire les prélèvements d’eau.
- Le stade “alerte” implique des restrictions. Il touche ainsi directement les agriculteurs avec une réduction des prélèvements d’eau inférieure à 50 % ou une interdiction durant trois jours par semaine.
- Avec le niveau “alerte renforcée”, le prélèvement d’eau à des fins agricoles peut être réduit au-delà de 50%.
- Enfin le niveau “crise” peut entraîner un arrêt des prélèvements d’eau non prioritaires y compris à des fins agricoles. Avec des sanctions lourdes pour les contrevenants
Ceux ne respectant pas les dispositions des arrêtés préfectoraux s’exposent à une contravention de 5e classe, soit 1 500 €. Cette amende peut s’accompagner d’une mise en demeure de respecter les mesures de limitation des usages de l’eau. Un non-respect de cette mise en demeure constitue un délit. Le contrevenant s’expose à un maximum de 100 000 € d’amende et à une peine de prison pouvant aller jusqu’à deux ans.
Pour plus d’informations, retrouvez aussi ces articles sur www.entraid.com