Le constructeur Pellenc a conclu un accord de partenariat avec la start-up Agreenculture. Il a racheté environ 30% du capital, qui était précédemment dans les mains d’investisseurs financiers. Dans l’opération, les créateurs d’Agreenculture renforcent leur contrôle en disposant désormais d’une majorité du capital. Ils gardent aussi la direction de l’entreprise.
Tout un environnement à bâtir pour le robot
Dans ce partenariat, la start-up apporte son savoir-faire technique et logiciel. Elle a développé le CEOL, un robot certifié pour une utilisation sans contrôle humain dans la parcelle. Mû par une motorisation hybride diesel-électrique, il travaille entre les rangs des vignes larges. Le constructeur met pour sa part dans la corbeille sa force de frappe industrielle, mais pas seulement.
Pour réussir dans la robotique, il faut selon Patrick Coupier, Pdg de Pellenc, une présence sur le terrain et une plateforme de téléservices. Le réseau de distribution de la marque assurera la proximité avec les utilisateurs. Le lien sera également mis en œuvre à travers l’environnement Pellenc Connect. Une interface en ligne qui permettra de superviser les robots à distance.
Partenariat Pellenc-Agreenculture: premiers robots interlignes en 2023
Pellenc travaille depuis trois ans avec Agreenculture, notamment sur le développement d’un enjambeur autonome pour la vigne. Le nouvel accord devrait permettre l’arrivée des premiers robots interlignes Agreenculture-Pellenc dans les vignes ou les vergers en 2023. Prix annoncé: de l’ordre de 100.000€ avec des outils de travail du sol.
D’ici là, les partenaires doivent perfectionner le matériel. Mais ils veulent surtout mettre en place l’environnement pour opérer les robots à distance et accompagner les clients sur le terrain.
De son côté, Agreenculture poursuit ses collaborations avec d’autres partenaires, comme Kuhn dans le domaine de la grande culture.
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